[MANDEVILLE (Bernard)].

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[MANDEVILLE (Bernard)].
Une apologie des maisons closes sous le Directoire. Vénus la populaire, ou Apologie des maisons de joie. Traduite de l'anglais. Nouvelle édition. Paris, Mercier, sans date [1796]. In-16, demi-maroquin brun à coins, dos à nerfs, non rogné, tête dorée (reliure du XIXe siècle). Parue pour la première fois à Londres en 1727, cette Vénus proclame que « le commerce avec les femmes publiques est moins criminel en lui-même, et moins préjudiciable à la société, que les débauches commises avec d'autres femmes ou filles ». S'ensuit une défense et illustration des maisons de tolérance qui, bien qu'écrite au début du siècle en Angleterre, n'a rien perdu de son actualité dans la France du Directoire. L'éditeur a reproduit à la fin un texte latin de Buchanan, Pro lena, éloge des maquerelles. L'une des raretés du catalogue de Mercier de Compiègne. L'écrivain Claude-François-Xavier Mercier, dit Mercier de Compiègne (1763-1800), s'établit imprimeur-libraire à Paris sous la Révolution. Il se spécialisa dans la littérature licencieuse, éditant les ouvrages de son cru ou d'autres. On trouve ici, relié à la fin, un catalogue des Ouvrages nouveaux qui se trouvent chez le même libraire. Parmi les trois publications annoncées « sous presse », figure Le Plaisir du comte d'Estaing, que Mercier a publié en 1796 (cf. Monglond, III, 730). Joli exemplaire relié à la fin du XIXe siècle. (Gay, III, 1314.- Pia, 1496 : pour la réédition parue à Bruxelles en 1869.- L'ouvrage a échappé à Monglond).
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