IMPORTANTE FIGURE DE RELIQUAIRE KOTA JANUS... - Lot 254 - Pierre Bergé & Associés

Lot 254
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IMPORTANTE FIGURE DE RELIQUAIRE KOTA JANUS... - Lot 254 - Pierre Bergé & Associés
IMPORTANTE FIGURE DE RELIQUAIRE KOTA JANUS - MBULU NGULU GABON Bois, cuivre, laiton Face A : Arborant un visage de style « classique », ovale, concave, décoré de lamelles de laiton disposées horizontalement de part et d'autre du motif central cruciforme plaqué, le nez triangulaire à l'arête aigue, les yeux aux pupilles indiquées par des têtes de clous, la bouche absente. Face B : Caractérise par un large visage ovale surplombé par le front ample en quart de sphère, de base rectiligne. Les volumes et les traits concentrés accentuant la puissance du visage, bouche ouverte et nez triangulaire.Les visages sont encadrés par des coiffes latérales de base rectiligne à pendeloques cylindriques et coiffés d'un ample croissant transverse, orné dans sa partie médiane d'un motif décoratif ciselé et de clous. Le cou cylindrique et la partie supérieure du piètement sont plaqués de feuilles métalliques, à décor ciselé sur le losange. Moins de 3% des figures de reliquaire sont à double face, on les qualifie alors de Janus (les Kota du sud les appellent mbulu-viti). Le mbulu-viti aurait été de force et de rang plus élevé que les autres (mbulu-viti = le grand mbulu). Les Kota pratiquaient un culte qui se caractérisait par la conservation de reliques des ancêtres des lignées importantes dans des paniers surmontés de sculptures bien spécifiques jouant en quelque sorte le rôle de gardiens des reliques. En la présence exclusive d'initiés, les grandes décisions du clan, du lignage, étaient prises au cours de cérémonies où les reliquaires étaient sortis. Selon les endroits, on les appelait bwété, mbulu-ngulu ou bien mboy (chez les Obamba). Par ce rituel, les ancêtres participaient toujours à l'existence des vivants. Ces figures ont atteint un degré de stylisation et d'abstraction étonnant. De plus, elles présentent une particularité que l'on ne retrouve que de façon bien moins ostensible dans le reste de l'art d'Afrique noire : le cuivre et le laiton, sous forme de placages, entrent systém
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