MERRILL Stuart

Lot 63
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MERRILL Stuart
Manuscrit autographe, À Nos Dames de la Mort par James Thomson; 10 pages in-fol. (le 1er feuillet un peu sali et effrangé). Manuscrit inédit d'un poème traduit de l'anglais. Selon Marjorie Louise Henry, qui en cite trois strophes dans sa thèse sur Stuart Merrill, ce poème de James Thomson «ne perd presque rien de sa beauté originelle en passant d'une langue à l'autre. Émotion, musique, force de la pensée: presque rien ne s'évapore dans la métamorphose que le poète fait subir au poème». Dans une note liminaire, Stuart Merrill précise: «Né en 1834, mort en 1882, James Thomson, méconnu en Angleterre, ailleurs inconnu, mérite cependant, par sa ténébreuse épopée, La Cité d'affreuse Nuit, dont une traduction par moi paraître bientôt, une place altière parmi les poètes du Désespoir. La pièce traduite ici date de 1861; elle n'est donc qu'un génial prélude à La Cité d'affreuse Nuit, dont les strophes dantesques furent composées, dans la misère et le deuil, de 1870 à 1874». Le manuscrit comprend 27 strophes (manquent les 5 dernières); nous citons la première: «Las d'errer par le désert de cette Vie, Las d'espérer des espoirs à jamais vains, Las de lutter dans la toute stérile lutte, Las d'une pensée qui n'éclaircit rien, Je ferme les yeux et j'apaise mon souffle haletant, Et je te prie, ô Mort à jamais calme, De venir apaiser mon amère douleur»... On joint l'exemplaire personnel de Stuart Merrill de The City of Dreadful Night and other poems de James Thomson (London, Reeves and Turner, 1888; in-12, cart. percaline), portant sa signature et la date «Newport, July 1888», avec 21 ff. autographes intercalés (bords un peu effrangés), brouillons de travail de sa traduction restée inédite du livre de Thomson.
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