[CHATEAUBRIAND]. FOUCHÉ (Joseph)

Lot 16
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[CHATEAUBRIAND]. FOUCHÉ (Joseph)
Arrêté de radiation. Paris, le 2 Thermidor l'an 9 de la République une et indivisible [12 juillet 1801]. Document manuscrit signé par Fouché et le Secrétaire général Lombard: 1 page 1/2 in-folio. Remarquable pièce historique: arrêté de radiation du "citoyen Chateaubriand" de la liste infamante des émigrés, signé par Fouché. Après plusieurs années d'exil à Londres pendant la Révolution, Chateaubriand revint en France en 1800 pour y diriger Le Mercure de France avec son ami Fontanes, qui avait oeuvré pour le faire rayer de la liste des émigrés. L'écrivain avait adressé une demande en ce sens à Bonaparte, le 3 messidor an IX (22 juin 1801). L'arrêté, rendu moins d'un mois plus tard et signé par Fouché lui-même, rend officielle cette réhabilitation du "citoyen François-Auguste Chateaubriand", ancien membre de l'armée des émigrés en Belgique. Elle s'inscrit dans une politique d'amnistie que le Premier consul avait entamée en 1800: en protégeant la grande noblesse, il entendait rehausser l'éclat de sa future dynastie. Extrait des Registres des Délibérations des Consuls de la République. Vû la réclamation de François-Auguste Chateaubriand domicilié à Paris tendante à obtenir sa radiation de la liste des Émigrés. Vû le rapport du Ministre de la Police Générale. Arrêtent Art. 1er Le nom de François-Auguste Chateaubriand domicilié de Paris est définitivement rayé de la liste des Emigrés. Art 2e Le Citoyen François-Auguste Chateaubriand rentrera dans la jouissance de ceux de ses biens qui n'auraient pas été vendus, sans néanmoins pouvoir prétendre aucune indemnité pour ceux qui se trouveraient aliénés. Art 3e Les Ministres de la Justice, des Finances et de la Police générale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent Arrêté. Chateaubriand révéla dans les Mémoires d'outre-tombe le rôle décisif joué par Mme de Staël dans sa réhabilitation: "Une lettre publiée dans le Mercure avait frappé Mme de Staël. Je vous ai dit que Mme Bacciochi, à la prière de M.
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