AUDIARD (Michel)

Répète un peu ce que tu viens de dire. Sans lieu ni date [vers 1975]. Manuscrit autographe de 137 feuillets in-4, chemise en carton rouge. Manuscrit autographe des deux premiers tiers du roman. Il présente des passages inédits ainsi que des ratures et variantes. Deuxième roman de Michel Audiard, Répète un peu ce que tu viens de dire s'apparente à une longue scène de ménage nocturne opposant un critique de la télévision à sa femme, infidèle, comme lui-même. Des digressions sur des sujets favoris de l'auteur, le cyclisme ou la littérature, viennent entrecouper de longs passages dialogués. Le livre recueillit d'excellentes critiques - ainsi celle de Didier Decoin dans Les Nouvelles littéraires: “Ce livre est tellement amer, tellement acide, tellement corrosif qu'il faut, pour le lire, être sûr de soi, de son bonheur, de ses élans. J'avoue ignorer si Répète un peu ce que tu viens de dire est un bon roman. Le problème n'est pas là, d'ailleurs. C'est une pilule de spleen à l'effet immédiat et sans excipient baudelairien. (...) En littérature, Michel Audiard ne se retient plus, ne triche plus. Il bouscule et tant pis pour la casse. Moi, j'aime qu'on me dérange ainsi”. Michel Audiard envisagea même une adaptation théâtrale, mais ce projet ne vit jamais le jour. On joint: - Fragment tapuscrit du roman. Sans lieu ni date [vers 1975]. 6 feuillets in-4, comportant des ajouts et corrections autographes, couvrant 8 pages du roman (pp. 109-116). - Tapuscrit complet du roman. Dourdan, sans date [1975]. Titre et 187 pp. in-4. Mise au propre de la version définitive du roman. Les coordonnées de Michel Audiard à Dourdan figurent sur le titre. - Dossier de presse contenant, hormis des extraits de journaux, la liste de distribution du service de presse et une lettre tapuscrite signée de Léon Zitrone: «Répète un peu ce que tu viens de dire» (mais pourquoi un titre aussi court: cela ne te ressemble pas) est un bien bon livre. Les dia