STENDHAL, Henri Beyle, dit

Lot 336
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STENDHAL, Henri Beyle, dit
Racine et Shakspeare, N° II, ou Réponse au manifeste contre le Romantisme, prononcé par M. Auger dans une séance solennelle de l'Institut. Paris, chez les marchands de nouveautés, 1825. In-8 (224 x 142 mm) de VII, 103 pp.: broché, couvertures chamois imprimées, non rogné; sous étui moderne à dos de veau bordeaux. Édition originale. Le second volet du manifeste esthétique de Stendhal est dirigé contre l'Académie française, qui venait de condamner la “secte du romantisme”. Affectant une correspondance entre un classique et un romantique qui exposent leurs points de vue respectifs, il ridiculise l'institution avec esprit. Selon la formule de Stendhal: “C'est un coup de pistolet au milieu d'un concert.” Il tire à bout portant contre les honorables académiciens, “pères conscrits de la littérature” et ironise sur les jeunes poètes qui “exploitent le genre rêveur, les mystères de l'âme”. Trente ans plus tard, Sainte-Beuve écrira: “L'honneur d'avoir détruit quelques-unes des préventions et des routines qui s'opposaient en 1820 à toute innovation, même modérée, revient en partie à Beyle” - et à son impertinent libelle. Envoi autographe sur le premier plat de couverture: Monsieur Mazères de la part de l'auteur Dramaturge, collaborateur de Scribe et de Picard, Édouard Mazères (1796-1866) est l'auteur entre autres de la comédie à succès Le jeune mari et la vieille femme qui, en 1827, fit l'objet d'une longue chronique anglaise de Stendhal. Exemplaire comportant les deux états de la couverture: “Chez les marchands de nouveautés” sur le premier plat et “A Dupont et Roret” sur le second contreplat. Des rousseurs, couvertures un peu brunies, petites restaurations au dos et au second plat
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