LA STÈLE-CHAPELLE DE SÉNEB-RAOU, GRAND DES... - Lot 60 - Pierre Bergé & Associés

Lot 60
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Estimation :
30000 - 50000 EUR
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Result : 42 500EUR
LA STÈLE-CHAPELLE DE SÉNEB-RAOU, GRAND DES... - Lot 60 - Pierre Bergé & Associés
LA STÈLE-CHAPELLE DE SÉNEB-RAOU, GRAND DES DIX DU SUD. TRÈS RARE MONUMENT INSCRIT DE LA FORMULE DES SHAOUABTIS. Monument en forme de naos rectangulaire surmonté d'une sorte de pyramidion. Les côtés sont sculptés de niches avec personnages et de textes hiéroglyphiques. Calcaire et traces de polychromie. Cassures et éclats. Égypte, région de Gébelein, Moyen Empire, XIIIe dynastie. H_45 cm L_29 cm P_24,5 cm Collection particulière, 1976. Ancienne collection Tadross, années 1960. Publication: P. Vernus, "Une formule des shaouabtis sur un pseudo-naos de la XIIIe dynastie" dans Revue d'Égyptologie 26, Paris, 1974, pp. 102-114. Mentionné dans: S. Aufrère, Égypte & Provence, musée Calvet, Avignon, 1985, p. 76. Ce rare monument, publié in extenso par Pascal Vernus, tant par sa structure que par les textes qu'il contient, n'a que peu de parallèles connus. Il se présente comme la reproduction réduite d'un mastaba, mais avec un décor qui dans les chapelles se trouve à l'intérieur, figure ici sur les façades. Les autres oeuvres pouvant être mises en parallèle sont conservées au musée Calvet d'Avignon (Inv. A31), au British Museum (Inv. EA 1163 et EA 40958) au musée du Caire (CG 20742 et 20704) et au musée de Vienne (Inv. ÄS 186); la dernière (Pierre Bergé et Associés, Paris, 21 mai 2014, n° 15) est aujourd'hui au Metropolitan Museum de New York. Tous ces monuments sont datés de la XIIIe dynastie ou légèrement postérieurs, époque où une couche de la population accède à la possibilité d'exprimer ses croyances sous une forme matérielle adaptée héritée du passé. À partir de la XVIIIe dynastie, ils seront remplacés par les pyramidions qui surmonteront les tombes. La stèle-chapelle de Séneb-raou montre le propriétaire comme un être vivant avec son épouse, auquel répond sa représentation en shaouabti momiforme. Par le choix des textes (formule des shaouabtis) et par l'iconographie, le défunt aspirait ainsi à une vie dans l'au-delà comme une répétition de la vie terrestre. Très peu de m
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