PORTRAIT D'ALEXANDRE LE GRAND. Tête de statue... - Lot 183 - Pierre Bergé & Associés

Lot 183
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Estimation :
14000 - 16000 EUR
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Result : 24 000EUR
PORTRAIT D'ALEXANDRE LE GRAND. Tête de statue... - Lot 183 - Pierre Bergé & Associés
PORTRAIT D'ALEXANDRE LE GRAND. Tête de statue représentant Alexandre le Grand. Les traits du visage sont délicats et fins. Les yeux sont profondément enfoncés dans les orbites, le menton levé et l'ossature est à peine apparente sous le modelé arrondi du visage. Les détails-bouche légèrement entrouverte, regard profond, ombre des orbites-indiquent une représentation idéalisée du souverain macédonien. La coiffure léonine, composée de mèches ondulées, présente des cheveux dressés au-dessus du milieu du front bombé (l'anastolé), caractéristiques d'Alexandre. Marbre blanc. Éclats. Fin de l'Art Hellénistique, Ier siècle av. J.-C. H_16,5 cm Ancienne collection Simon, Grande Bretagne, 1985. L'inclinaison prononcé du cou, les traits du visage et la coiffure typique aux cheveux dressés au-dessus du milieu du front (l'anastolé) sont caractéristiques des oeuvres hellénistiques posthumes représentant Alexandre le Grand. Son image largement répandue durant les époques hellénistique et romaine est liée à la diffusion de son culte comme moyen de propagande politique. En reproduisant son image, les souverains cherchaient à s'attirer un destin semblable au sien et s'attribuer son héritage. Alexandre fut représenté par les plus grands sculpteurs de son époque: Lysippe, Euphranor, Léocharès. Lysippe (ca. 395-305 av. J.-C.) était son portraitiste attitré, tout comme le peintre Apelle et le graveur Pirgotèle. Après sa mort, d'autres artistes illustres continuèrent à reproduire son image: Nicias, Aétion, Philoxénos, Antiphilos, Haireas, Protogène et le disciple de Lysippe, Euthycrate. Selon Plutarque ?l'aspect physique d'Alexandre est rendu au mieux par ses statues dues à Lysippe. Beaucoup de ses successeurs s'attachèrent plus tard à imiter l'inclinaison du cou, légèrement penché vers la gauche, et l'aspect liquide des yeux, traits fidèlement conservés par cet artiste.? En 1851, le médecin français Amédée Dechambre s'interrogea sur l'inclinaison du cou. Il en conclut que celle-ci ne relev
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