BALLONS MONTÉS 1870-1871. Quatre lettres... - Lot 2 - Pierre Bergé & Associés

Lot 2
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BALLONS MONTÉS 1870-1871. Quatre lettres... - Lot 2 - Pierre Bergé & Associés
BALLONS MONTÉS 1870-1871. Quatre lettres autographes signées « Amélie Jacques » et « Sigaud » 6 pages in-8 ; adresses et affranchissements en IVes pages. Sur papier pelure, quelques défauts et petits manques dus aux décachetages. « ... AUX REMPARTS... ILS ONT VU TOUTE LA BATAILLE ENGAGÉE PAR LES PRUSSIENS... 20 MILLE LES HOMMES TUÉS, BLESSÉS, ET PRISONNIERS...IL NOUS FAUDRA DU TEMPS, MAIS LA FRANCE SERA SAUVÉE ». Belles lettres, en grande partie d'argument militaire, datées de Paris les 24 septembre, 26 et 31 décembre 1870 et 17 janvier 1871. « ... Ton mari a fait une ambulance de sa maison... aussi toute la Comp.ie est venue sous ses fenêtres lui faire une ovation - on les a fait ranger sur deux rangs ; puis ils ont chanté la Marseillaise, et se sont retirés en criant, vive le citoyen Sigaud... Ces deux Messieurs sont allés hier 23 passer la nuit et la journée aux remparts au bastion d'Ivry. Ils ont vu toute la bataille engagée par les Prussiens contre le fort d'Ivry... il y avait victoire sur toute la ligne. Le succès de cette bataille est au général Vinoy. Les Prussiens cherchent à envahir un de nos forts... on ne sait... où ils vont attaquer... ». La bataille fait rage du côté de Villejuif, de Meudon, les morts et blessés sont nombreux. « ... Jules Favre est allé trouver Bismarck à Meaux. Les conditions qu' il nous faisait était tellement impertinentes que l'on n'a pas pu s'entendre... Mais l'ardeur des soldats n'en est que plus vive... ». Nos protagonistes ne souffrent pas de la faim, ayant trois mois de vivres. « ... Nos dispositions sont prises pour faire déloger Bismarck. Notre artillerie est formidable, ils en viendront à bout. Il nous faudra du temps, mais la France sera sauvée... ». Le 31 décembre, « ... Bismarck bombarde. Mais nous avons le dessus. Le froid seul nous gêne... ça sera encore long... Ne te fais pas de mauvais sang... je n'ai rien à craindre... ». Le 17 janvier, les Prussiens s'approchent et bombardent toujours, « ... leurs obus arrivent pre
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