MATHIEU MATÉGOT (1910-2001)

Chaise tripode Modèle «Nagasaki» Tubes de métal laqué noir et tôle perforée laquée noire (rigitule) Réalisée par les Ateliers Matégot 1954 H_74 cm L_56 cm P_60 cm A tripod «Nagasaki» chair by Mathieu Matégot in black lacquered tubular metal and black lacquered perforated metal (rigitule) realized by «Les Ateliers Matégot» Bibliographie: - Charlotte & Peter Fiell, 1000 Chairs, Taschen, Cologne, 1997. Modèle similaire reproduit p. 376. - Yvonne Brunhammer, Le mobilier français 1930-1960, Paris, 1997. Modèle similaire reproduit p. 159. - Patrick Favardin, Les Décorateurs des Années 50, Norma Éditions, Paris, 2002. Modèle similaire reproduit p. 37. - Philippe Jousse & Caroline Mondineu, Mathieu Matégot, Éditions Jousse, Paris, 2003. Modèle similaire reproduit p. 30-32, 36, 69, 98-100, 118-119, 127, 158-160, 191. - Patrick Favardin, Mathieu Matégot, Broché, Paris, 2014. Modèle similaire reproduit p. 65, 66, 114, 128, 166-173, 214, 234-236, 248, 251, 275-277. Décorateur polyvalent, Mathieu Matégot occupe une place à part sur la scène du design français. À bien des égards inclassable, libre de toute école et peu soucieux d'en créer une, il fut remarquable par sa maîtrise des savoir-faire et de son inspiration. Il s'engagea dans la guerre pour combattre l'Allemagne dès 1939, et travailla pour une usine: il découvrit alors les possibilités techniques et esthétiques de la tôle. Hongrois immigré en France, il fut naturalisé à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et se mit à créer du mobilier: la boutique «La Crémaillère» accepta d'accueillir les pièces de Mathieu Matégot, mais le succès exponentiel qu'il connut le poussa à fonder en 1946 sa propre société qui compta rapidement une vingtaine d'ouvriers et des machines adaptées au travail du métal perforé. Redoutant le plagiat et fuyant la standardisation, il fut un adepte de la petite série, l'obligeant à un effort de créa