LOTI, Julien Viaud, dit Pierre (1850-1923)

Officier de marine et écrivain français, membre de l'Académie française. Lettre autographe signée, 3 pages in-8 datée « à bord du Magicien, 24 avril » [1886], et une pièce autographe signée, 1 page in-8 datée « ce 23 mars 1912 ». Un en-tête à son chiffre « JV - PL ». Enveloppe. Pierre Loti répond tardivement à son ami le poète Jean-Paul Clarens, car il vit « ... toujours en coup de vent, au milieu de toutes les agitations, de toutes les incertitudes... ». Il en résulte qu'il n'a la tête à rien. Il remercie le directeur de la Revue Littéraire qui a publié une étude sur ses livres, « ... la meilleure qui ait été faite... ». Il demande que sa lettre de remerciements - à la différence de celle de Sully Prud'homme - ne soit pas publiée car cela lui « ... ferait le plus grand tort... ». En 1912, l'écrivain offre un « Vieux dicton de Polynésie » à « mademoiselle Astruc », fille du célèbre impresario de vedettes : « Le palmier croîtra / Le corail s' étendra / Mais l' homme périra ».