GUSTAVE SERRURIER-BOVY (1858-1910)

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GUSTAVE SERRURIER-BOVY (1858-1910)
Bureau En chêne avec porte-estampes. Vers 1899. H_74,5 cm L_152 cm P_105 cm Bibliographie: « SERRURIER-BOVY, un créateur précurseur, 1858-1910 » par Françoise & Etienne Du Mesnil Du Buisson, Editions Faton, pp. 49 et 115. L'architecte et designer belge. Il a étudié l'architecture à l'Académie Des Beaux-arts à Liège à partir de 1874. Principalement influencé par les théories de John Ruskin et William Morris, mais aussi par celles d'Eugène Emmanuel Viollet-le-Duc, et plus particulièrement par son livre « Entretiens sur l'Architecture » publié en 1863, Serrurier-Bovy acquiert une vision d'une discipline sociale qui s'articule en rapport avec la société qu'elle exprime et reflète. Il commence à créer les objets en connexion avec les transformations du monde qui l'entoure. A partir de 1882 il travaille en tant qu'architecte avec son père, Louis Serrurier, un entrepreneur connu pour la construction de la chapelle néo-gothique au Château de Chaityfontaine (1882). Cependant, très rapidement, il consacre le plus clair de son temps aux arts décoratifs et le mobilier. En 1884 il séjourne à Londres afin de visiter les écoles d'art et des arts appliqués. Il découvre le travail d'Arthur Heygate Mackmurdo et Charles Francis Annesley Voysey, et en plus il signe un contrat avec Liberty. La même année, il épouse Maria Bovy, son assistante, et il ajoute son nom au sien. En 1884, il créé une société à Liège vendant des marchandises importées ainsi que ses propres créations de meubles. Pour ses premières présentations publiques à« La Libre Esthétique »en 1894 et 1895 organisées à Bruxelles par Octave Mauss, Serrurier-Boy montra un ensemble de meubles, « Travail de cabinet », puis en 1895 par la « La chambre d'artisan », où s'entrelacent les arts et métiers et des influences néo-gothiques. Il ouvre une succursale de son entreprise à Paris la même année. En 1897 au pavillon du Congo à Tervuren, dans le cadre de l'Exposition Universelle de Bruxelles, sa contribution et celle de Georges Hob
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