[COFFRET DE MESSAGER]. Crucifixion. Vers... - Lot 293 - Pierre Bergé & Associés

Lot 293
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[COFFRET DE MESSAGER]. Crucifixion. Vers... - Lot 293 - Pierre Bergé & Associés
[COFFRET DE MESSAGER]. Crucifixion. Vers 1490-1500. Bois gravé: épreuve coloriée au patron en jaune, bleu, rose, ocre et violacé, et collée dans le couvercle d'un coffret, recouvert de cuir, bardé de neuf bandes de fer et doté d'une serrure et un moraillon décorés. Il a conservé ses attaches latérales ainsi que son coussinet de cuir rembourré placé au-dessous. L'intérieur est garni d'une toile rouge. Complet de la clef. Coffret: H_14 cm L_28 cm P_18 cm Bois gravé: H_27 cm L_18 cm Remarquable spécimen de «coffret de messager», orné d'une image gravée sur bois et coloriée de la fin du XVe siècle. La figure, collée au verso du couvercle, représente le Christ en croix entre les deux voleurs Dismas et Gesmas. On y relève également, entre autres, la vierge Marie, Saint-Jean, les soldats et la ville de Jérusalem en arrière-plan. L'inscription gravée au bas de la figure: « Cum vidisset ergo Iesus matré et discipli [discipulum] Antem quam diligebat dixit matri suo. Mulier ecce filius tuus. Deide dixit discipl [discipulo: Ecce mater tua] », est tirée de l'évangile selon Saint-Jean, 19-26 et 19-27 (Jésus, voyant sa mère, et près d'elle le disciple qu'il aimait, dit à sa mère: « Femme, voici ton fils ». Puis il dit au disciple: « Voici ta mère »). Le coffret, Ces «coffrets de messagers» se sont multipliés à la fin du moyen âge. Ils sont tous ornés d'une image gravée insérée à l'intérieur du couvercle; images religieuses correspondant sans doute au contenu ou destinées à protéger le voyageur. «La structure de ces boîtes médiévales permet d'avancer quelques hypothèses sérieuses sur leur fonction. (...) Certaines de ces boîtes étaient destinées à protéger et véhiculer des livres de piété et de liturgie (...). Le coffret ouvert devenait un objet de piété devant lequel le fidèle pouvait prier: les légendes gravées y incitent et la contemplation de certaines images (...) permettait de gagner des indulgences. Les représentations de Dieu en Majesté et de la Crucifixion avaient le même
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