André BRETON.

Lot 97
Aller au lot
Estimation :
3000 - 4000 EUR
Résultats avec frais
Résultat : 7 583EUR
André BRETON.
Les Vases communicants. Paris, Éditions des Cahiers libres, 1932. In-12 : reliure bicolore en papier argenté et box noir, dos lisse, décor géométrique en creux et en relief sur les plats, doublures et gardes de daim gris, tranches dorées sur témoins, couverture et dos conservés, chemise, étui en demi-box (Leroux, 1974). Édition originale. Un des 25 exemplaires de tête sur japon impérial (nº 19). Composition de Max Ernst tirée en rose et conservée d'un seul tenant : elle déborde légèrement sur la page de titre qui, imprimée en noir, est illustrée d'un petit dessin représentant un dauphin. Cette mise en page est propre aux exemplaires du tirage de tête : dans les exemplaires du tirage courant, l'image et le titre sont reproduits sur la couverture. Le "troisième Manifeste". Marguerite Bonnet et Étienne-Alain Hubert soulignent l'importance du livre, "qui mérite pleinement d'être considéré comme un troisième manifeste. Il marque pour Breton, après les expériences douloureuses des années 1931-1932, un de ces ressaisissements dont il est coutumier quand les crises individuelles et collectives menacent son intégrité intellectuelle et psychique ainsi que l'existence même du groupe. Mais il va bien au-delà. Tentative pour penser la totalité de la vie à la fois à partir de l'exploration du monde intérieur menée grâce à l'apport de Freud et à partir de la présence du monde tel que permettent de l'appréhender - après et parfois avec Hegel - Marx, Engels et Lénine, le livre s'achève par une méditation sur la place de l'intellectuel dans le combat révolutionnaire - méditation qui va jusqu'à l'interrogation sur la place de l'homme dans le perpétuel devenir" (André Breton, OEuvres complètes, II, 1992, p. 1369). Envoi autographe signé : A Edmond Bomsel mon livre préféré - est-ce parce que je ne suis plus d'accord avec presque rien de ce qu' il dit ? Décembre 1952 André Breton Avocat, bibliophile et collectionneur, mécène de plusieurs surréalistes et de nombreux artistes, Edmond Bomsel finança l'ouverture de la galerie Gradiva d'André Breton (1937). Il fut également actionnaire des éditions du Sagittaire où parut Cours naturel. Après-guerre, il fut un des fondateurs de la Compagnie de l'Art brut (1948). Remarquable reliure décorée de Georges Leroux avec décor en creux et en relief.
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue