Paul Eluard.

Lot 154
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Paul Eluard.
Capitale de la douleur. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1926. Petit in-4 : broché ; étui et chemise en demi-maroquin rouge. Édition originale. Un des 109 premiers exemplaires réimposés au format in-quarto tellière sur papier vergé Lafuma-Navarre, celui-ci un des 9 hors commerce (exemplaire F). La marque imprimée figurant une manière de cocotte en papier est biffée par le poète, qui a ajouté : "Ceci n'est pas de moi, non. Paul." Recueil clé, témoin de la première période surréaliste de Paul Eluard, Capitale de la douleur a été célébré par André Breton qui en releva "les vastes, les singuliers, les brusques, les profonds, les splendides, les déchirants mouvements du coeur." (Bibliothèque nationale, En français dans le texte, 1990, nº 357.) Exceptionnel envoi autographe signé sur le faux-titre : en ce moment, Gala, mes rêves vieillissent Te quitterai-je pour la nuit et pour que ta main, quand je m' éveillerai, s'ouvre devant moi comme une aube, me cachant tout ? pour jouer. Te quitterai-je pour te retrouver ? Je ne puis pas me perdre. J'ai à te rendre honneur, humblement, de mille mots, de mille gestes, dont je me pare et sur lesquels tu passes Paul Eluard L'envoi, bouleversant, "a été rédigé vers 1930, au début d'une crise qui devait aboutir à la rupture définitive entre Eluard et Gala" (OEuvres complètes II, Pléiade, p. 960). L'éditeur de la Pléiade reproduit un autre envoi à la même sur Capitale de la douleur, plus laconique, daté de juillet 1931. On joint plusieurs pièces autographes, pour l'essentiel des poèmes de Capitale de la douleur : A la flamme des fouets I et II. Manuscrits autographes, le premier signé, 2 pp. in-8 sur papier quadrillé avec ratures et corrections. Les poèmes ont paru dans La Revue européenne en 1925. Sans rancune. Manuscrit autographe, 1 p. in-4 avec corrections. Le poème a paru pour la première fois en 1923 dans la revue Littérature, puis dans le recueil Mourir de ne pas mourir (1924). La courbe de tes yeux... Manuscrit autographe, 1 p. in-12 au verso d'une lettre à en-tête de la NRF adressée le 7 mai 1925 par Jean Paulhan à Paul Eluard. Manuscrit de premier jet, version primitive du poème. Dans sa lettre, Jean Paulhan annonce l'envoi prochain des épreuves des trois poèmes de Capitale de la douleur qui parurent dans la NRF du 1er octobre 1925 : "Est-ce que je t'ai dit combien je les aimais ? Eh bien je te le dis. C'est une de tes plus belles choses." La courbe de tes yeux... Manuscrit autographe, 1 p. in-8 sur papier quadrillé, à l'encre et au crayon, avec ratures et corrections. Seconde version, différente, mais non définitive. Liste de titres de poèmes pour Capitale de la douleur [circa 1925]. Manuscrit autographe à l'encre violette sur 2 pp. in-16 tirées d'un carnet à spirale.
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