Jean-Pierre DUPREY.

Lot 256
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Jean-Pierre DUPREY.
Le Possible du cristal. Mai 1953. Peinture à l'huile sur panneau d'isorel, signée et datée (33 x 41 cm). Remarquable composition surréaliste de Jean-Pierre Duprey. La légende au crayon figure sur une pièce de papier fixée au dos. Météore de la scène littéraire et artistique, véritable Maudit, Jean-Pierre Duprey (1930-1959) a débuté comme poète, encouragé par Breton et les surréalistes. “Une apocalypse meublée par Chirico et filmée par Buñuel... La poésie est là, et elle fait corps comme bien peu d'autres avec certains « départs » de Rimbaud que la vie de J.-P. Duprey contresigne : A tout prix et avec tous les airs, même dans des voyages métaphysiques. Mais plus alors” (Julien Gracq). En 1951, Duprey délaisse l'écriture pour se consacrer à la sculpture, puis à la peinture. Son oeuvre artistique est peuplée de ce qu'il appelle des “objêtres”. Il expose pour la première fois à la galerie de l'Étoile scellée en février-mars 1954 : onze sculptures et cinq tableaux. Retour à la poésie en 1959. Le 2 octobre, il achève son ultime recueil, La Fin et la Manière, dont il adresse le manuscrit à Breton, et il se pend dans son atelier. Son oeuvre peint se limite à une trentaine d'oeuvres. (Voir la notice de Christophe Dauphin sur le site leshommessansépaules.com et celle de Stéphanie Caron dans le Dictionnaire André Breton, pp. 343-344.- Jouffroy et Trigano, À l'ombre des flammes, pp. 53-57.)
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