TÊTE DE CHEVALIER OU D'UN MOINE SOLDAT en... - Lot 122 - Pierre Bergé & Associés

Lot 122
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Résultat : 7 000EUR
TÊTE DE CHEVALIER OU D'UN MOINE SOLDAT en... - Lot 122 - Pierre Bergé & Associés
TÊTE DE CHEVALIER OU D'UN MOINE SOLDAT en pierre de Tournai sculptée en applique provenant d'un monument funéraire (?). Légèrement tournée sur la gauche, elle porte une coiffe de mailles descendant le long des joues et serrée aux tempes par une lanière; la partie inférieure de cette coiffe est cachée par une longue barbe et des moustaches tombant en mèches parallèles et sinueuses; yeux en amande conservant la trace des pupilles avec extrémités sensiblement étirées vers les tempes et paupières inférieures gonflées; bouche à la lèvre inférieure charnue. Brabant, dernier tiers du XIIIe siècle (fragment, extrémité du nez arasée). H_19,5 cm L_8,8 cm P_5 cm D'après la tradition familiale, cette tête proviendrait de l'Abbaye de Villers située à une trentaine de kilomètres au sud de Bruxelles. Cette abbaye cistercienne, qui bénéficia de la protection des puissants ducs de Brabant, eut son apogée au XIIIe siècle avec l'achèvement de son troisième chantier (Villers III) en 1283. A cette époque, l'abbaye comptait une centaine de moines, trois fois plus de convers, et son domaine s'étendait sur une dizaine de milliers d'hectares répartis entre Namur et Anvers. Comme beaucoup d'abbayes, elle connut un déclin vers la fin du Moyen Age et une renaissance au XVIIIe siècle. En 1796, l'administration révolutionnaire la vend comme bien national à un marchand de matériaux. Cette tête a été réalisée en pierre de Tournai, calcaire carbonifère de couleur généralement noire avec des variations entre le gris et le bleu. Cette variété de pierre a été le matériau de prédilection des sculpteurs du Moyen Age pour les oeuvres funéraires, monuments, dalles, épitaphes ou gisants. Son grain serré se prêtait particulièrement aux travaux fins et au polissage qui permettait un rendu sensible des physionomies. C'est le cas de cette tête au modelé délicat dont le réalisme devait être accentué à l'origine par des rehauts de polychromie comme en témoignent la présence encore visible des pupilles. De point
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