François de CHATEAUBRIAND

4 Lettres autographes, [vers 1818?], à la duchesse de Duras; 4 pages in-8 et 1 page in-12, 2 adresses. Lettres inédites. Jeudi 5. «Je ne pourrai vous voir ce matin qu'entre une et deux heures. Vous étiez si souffrante hier au soir, que je vous prie de me donner de vos nouvelles. J'espère que vous êtes mieux ce matin, et que vous aurez passé la nuit tranquille. C'est aujourd'hui le grand jour qui va terminer mon affaire. J'attends le petit jésuite». Mardi 3 heures et demie. «Je ne puis vous voir ce matin; j'ai été obligé de courir pour mes affaires de librairie et je rentre pour m'habiller. Je serai chez vous demain à l'heure ordinaire. Plaignez-moi, et ne me grondez pas. Voilà les étrennes». Mercredi. «Frisel s'est engagé depuis huit jours à dîner aujourd'hui chez le Bailli de Freret. Je suis de mon côté plongé dans un million de tristes affaires. Il me faut encore la semaine pour sortir d'embarras. Me voilà quitte de mon travail et mes dettes payées aux pauvres Bertin. J'espère finir les tracasseries de Mde de Ch[ateaubriand] ces jours-ci; j'irai ensuite élaguer vos arbres. Je ne sais rien de nouveau»... 4 h. «Nous avions Conservateur ce matin. Je ne pourrai vous voir aujourd'hui. [...] Mde de Ch[ateaubriand] est mieux mais elle ne sort pas encore. Je dinerai chez vous Dimanche»..