François de CHATEAUBRIAND

Lot 105
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François de CHATEAUBRIAND
2 Lettres autographes, Londres 11 et 14 juin 1822, à la duchesse de Duras]; 4 pages in-4 chaque. Lettres inédites relatives aux MILLE ET UNE CALOMNIES OU EXTRAITS DES CORRESPONDANCES PRIVÉES... de Salgues, au roman ÉDOUARD de la duchesse, et réponses à ses reproches et manifestations de jalousie. Londres 11 juin 1822. Bertin a été «bien gauche; c'est sa nature. Il ne falloit pas du tout parler de vous; il falloit demander pour toute faveur à voir les épreuves, promettant et donnant une somme à Dentu pour cette lecture qu'il n'eût certainement pas refusée. Si l'article que vous craignez s'etoit présenté, on en eût obtenu la suppression pour une autre somme: on ne peut rien sur ces misérables qu'avec de l'argent. [...] Votre lettre est comme de coutume violente, blessante, cruellement injuste. Je ne veux pas me plaindre aujourd'hui puisque vous souffrez et que vous accusez votre amitié pour moi d'être la cause de vos souffrances. Je vous ferai sans doute de la peine, si j'ose vous dire encore que j'espère que l'ouvrage ne paroîtra pas et qu'il ne contiendra pas le passage que vous craignez. [...] Je ne crains qu'une chose c'est que votre inquiétude manifestée et venue à la connoissance de Dentu ne mît ce coquin sur la trace d'une chose qu'il ignoroit très vraisemblablement. Et comment pouvez-vous dire que je suis insensible à votre peine? Je donnerois une partie de mon sang pour que vous fussiez délivrée de votre frayeur. Cela seroit bien généreux, car vous ne serez pas plutôt en paix sur ce point que vous recommencerez à me tourmenter sur un autre. Au reste je vais faire dire à Dentu par Bertin qu'il est bien libre d'imprimer ce qu'il voudra mais que si l'on publie le recueil de la correspondance privée, j'attaquerai les éditeurs de ce recueil en calomnie devant les tribunaux dans le cas où on auroit conservé un seul des passages qui me concernent»... Il ajoute, à propos de son séjour à Windsor: «Le Roi m'a gardé dix jours à sa chaumière et a voulu que je couchâsse s
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