François de CHATEAUBRIAND

Lot 107
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François de CHATEAUBRIAND
3 Lettres autographes, [Londres] 25 et 28 juin et 2 juillet 1822, à la duchesse de Duras; 2 pages in-8, 5 pages in-4 et 1 page in-8. Trois lettres, dont une longue en grande partie inédite sur Natalie de Noailles, les reproches de la duchesse sur son caractère, l'affaire des MILLE ET UNE CALOMNIES, et sa probable désignation pour le Congrès de Vérone. Mardi 25. «Il est neuf heures du matin. Le bal ne fait que de finir. Il a été très brillant et très bien conduit. Je n'ai que le temps de vous dire cela et de me jeter sur mon lit. Il faut que je me relève à 2 heures pour écrire une dépêche et pour aller à un grand dîner où l'on a invité pour moi tous les pairs catholiques. Voilà ma vie. [...] Votre dernière lettre était comme de coutume aigre et rude. Cela devient chez vous habitude»... (CG IV 1691) 28 juin (en grande partie inédite). La lettre de la duchesse le consterne. «La conversation de la chatte [Mme de Bérenger] est indigne, fausse sous tous les rapports, ne conservant même pas la vraisemblance de mon caractère. Elle m'a vu comme vous dans le temps de mes chagrins pour la pauvre Mouche [Natalie de Noailles] et il est vrai que dans cette effusion de coeur qui résulte des grandes peines, je lui ai quelquefois parlé longtemps de Natalie. Chère soeur, je n'ai point le coeur dur, je ne suis point glacé, je ne suis point faux; je sens que je donnerois un million de fois ma vie pour vous et que vous serez tant que mon coeur battera, le premier charme et le grand attachement de ma misérable vie». Mais il ne veut plus parler de «cette femme fausse, rusée qui ne cherche qu'à troubler le bonheur des autres», non plus que de «cet Adrien [de Montmorency-Laval] tracassier tripotier, qui vit de petits rapports et de petites brouilleries et que la vanité blessée a rendu méchant». Il est prêt à attaquer devant les tribunaux Dentu et Salgues pour leurs calomnies [Mille et une calomnies...], mais «la question est de savoir s'ils ne gagneront pas plus par le bruit de la plaidoiri
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