François de CHATEAUBRIAND

14 Lettres autographes, [sans date], à la duchesse de Duras; 14 pages formats divers avec adresse (sauf la 2e; petit trou par bris de cachet à la 3e). Lettres inédites. Mardi 8 h. ½. «Mde de Ch[ateaubriand] est malade. Je ne puis aller vous voir. À demain matin. Je ne sais rien de nouveau. Savez-vous quelque chose?» Jeudi. «Je pars. Je n'ai point de papier. J'espère avoir une bonne lettre demain». Dimanche, Paris 11 heures. «Je vous verrai entre deux et 4 heures. Peut-être plutôt. En grâce attendez-moi». «Voilà tout. Mais chère soeur, c'est étrangement abuser de votre empire. Je ne sais si je vous verrai ce soir. Mde de Ch. est plus malade». Jeudi. «J'irai demander à déjeûner ce matin à ma Beloved Sister; elle n'aura point la fièvre tierce»... Mercredi. «Je suis allé chez vous, hier à trois heures. J'irai aujourd'hui vous chercher à la même heure, y serez-vous? Je travaille ce matin»... «Rien, que d'indignes affaires d'argent, ne m'a empêché d'aller voir ma soeur. Je pense et penserai toujours à elle»... «My good sister, l'ami est assez bien, quoique la chûte soit grave. Je vais toujours à la campagne. Demain à déjeûner, je verrai ma soeur»... «Rien ne me vexe et ne me déplaît plus que cette lecture du soir. J'irai chez vous à huit heures demain soir puisque vous le voulez; mais j'aimerois mieux ne point lire du tout». Dimanche. «Je suis accablé d'ouvrage. Je ne puis absolument vous dire à quelle heure je vous verrai»... 8 heures, lundi. «Voilà la fièvre revenue. Je suis obligé de me coucher. Je ne pourrai vous voir ce soir dont je suis désolé. À demain matin, si je le puis. Mde de Ch. n'ose pas aller seule à votre soirée». «Je suis très souffrant. Je n'aurois pu aller chez vous. Je vais chercher la lettre. Vous êtes bien instruite, et vous avez auprès de vous des gens bien officieux!» Vendredi. «Je n'ai point oublié et vous n'aviez pas besoin de signer votre billet pour que je reconnusse l'écriture»... Samedi. «Oui sans doute vers trois heures. Il n'y a rien de fai