Germaine Necker, baronne de staël (1766-1817)

5 Lettres autographes signées et 4 Lettres autographes, [automne 1814-début 1815], à la duchesse de Duras; 9 pages in-8, adresses, 3 cachets de cire aux armes. Correspondance amicale. Dimanche. «Seriez-vous assez bonne pour me dire dear dutchess, si le roi reçoit demain soir lundi à 8 heures, comme de coutume. Pardon de cet ennui. Où en êtes vous pour Mr de Chateaubriand? Lui avez-vous dit que Mr de Sèze a désiré d'être pair et ne l'a pas encor obtenu?»... Lundi. «Me permettez vous d'aller vous voir à huit heures dear dutchess, au lieu de quatre. Votre silence est un oui»... Lundi soir. Son fils vient de lui dire que la duchesse avait pensé à elle pour hier soir: «il s'en est peu fallu que je ne le déshéritasse. J'avois très bien remarqué que vous m'aviez oubliée mais je voulais être fière ce qui me manque avec vous. [...] J'ai cru remarquer que votre regard ne m'était pas favorable chez Mad. d'Henin l'autre jour»... Jeudi. «J'ai une soirée lundi pour le cte Rostopchin venez je vous prie. Je ne demeure pas plus loin que Mr de Talleyrand chez qui vous avez été hier»... Samedi. «Je suis désolée de ne pouvoir faire ce qui vous convient, dear dutchess, mais vous savez mes affaires comme moi. Je ne puis partir avant le 15 de juillet [...] Je vous verrai demain soir à ce que prétend Albertine à son âge on est messager de bonheur»... «Mr de Chateaubriand sera chez vous ce matin dear dutchess - voulez vous entendre une tragédie dont je ne réponds pas [Clovis de Népomucène Lemercier] mardi soir. Je suis trop souffrante pour sortir ce matin [...] Réussirez vous pour notre illustre ami - vous qui protégez tout ce qu'on abandonne mais c'est de moi dont je parle et non pas de lui cela ne se peut». Elle a été «attristée presque sérieusement» de voir hier les gens de la duchesse de Piennes à la porte de la duchesse: «je passerai chez vous ce matin - si Mad. Récamier me laisse le tems de sortir je l'attends à chaque minute. [...] j'admire ce que vous êtes par votre esprit et par vo