Germaine Necker, baronne de STAËL

6 Lettres autographes (dont 2 signées) et 2 Lettres signées, plus une lettre en partie autographe, [fin 1816-1817], à la duchesse de Duras; 10 pages et demie formats divers, qqs adresses (salissures à 3 lettres). Correspondance de la fin de la vie de Mme de Staël. Dimanche. «Êtes vous arrivée dear dutchess, comment est votre santé? Voulez vous de moi demain à 5 heures - allez vous ce soir chez Mr de La Chatre?»... Lundi. «Mad. de Poix est tombée c'est donc chez elle my dear dutchess que je pourrais vous voir une heure demain»... Mardi. «J'ai été chez vous dear dutchess pendant que vous avez eu la bonté de venir chez moi. [...] je trouve triste de ne plus causer avec vous». Samedi. «Que vous êtes bonne! Cette audience, je vous la dois et je me sens fort à l'aise de vous la devoir je vous aime par delà toute reconnaissance»... «J'ai eu la fièvre cette nuit my dear dutchess ainsi je n'aurois pas la force de vous lire et j'y attache trop de prix pour ne pas réunir ce que j'ai de force à votre retour»... «Vous avez bien eu raison de m'écrire [...] Venez ce soir chez moi en allant au bal»... Les dernières lignes et les signatures (sur des Lettres dictées à son fils Auguste de Staël) sont d'une écriture très déformée par la maladie. Dimanche 11 mai [1817]. L'ambassadeur d'Angleterre assure être «persuadé, qu'on trouveroit parmi les anglois quelqu'un qui acheteroit la campagne de Mr de Chateaubriant, si l'on ne craignoit pas le droit d'aubaine»... 25 juin 1817. «Croyés que dans l'état affreux où je suis, je pense sans cesse à vous, ma chère Duchesse. S'il reste quelque chose de moi vous l'avés, et parmi mes regrets de la vie un des plus poignants est votre charme et votre amitié»... [Fin juin ou début juillet 1817]. En haut d'une lettre d'Albert donnant des nouvelles de sa mère, Mme de Staël ajoute: «Mille grâces - je vous verrai demain matin - je n'ai pas la force d'écrire». On joint une lettre autographe signée d'Albertine de de Broglie, annonçant à la duchesse de Duras l