ANGE-JOSEPH AUBERT (ATTRIBUÉE À)

Lot 37
Aller au lot
Estimation :
1000 - 1500 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 6 698EUR
ANGE-JOSEPH AUBERT (ATTRIBUÉE À)
Bague en or rose 14K, sertie de diamants taillés en roses, ornée d'un chaton pivotant représentant d'un côté Henri IV, de l'autre Louis XV en grisaille sur vélin. Non signée. Dans son écrin de galuchat. Poids brut: 4,3 g (petit manque). Le Journal d'Ange-Joseph Aubert, conservé aux Archives Nationales de Paris, mentionne deux réalisations de cette bague si particulière. La première mention date du 10 xxx 1769, portée en page 340 et répertoriée sous le numéro 37: «M. de Peyre. Pour une bague d'un portrait du Roy et d'un de Henry 4 tournante ensemble dans un entourage de roses. 166». La seconde date du 23 xxx 1769, portée en page 342 et répertoriée sous le numéro 67: «M. le Marquis de Vernouillet. Pour une bague à portrait de Louis XV & Henry 4 tournante avec entourage de roses. 138». La datation correspond aux débuts de l'activité parisienne d'Aubert, lorsqu'il s'installe Quai des Orfèvres, bien avant sa consécration. Il est intéressant de noter le prix du bijou: 166 livres. Cette somme était très importante par rapport au coût de la vie de l'époque, le salaire moyen d'un journalier dans les champs pour une année s'élevant à environ 150 livres. Cette bague est donc l'un des deux exemplaires à avoir été fabriqué par Aubert, à ce titre elle est exceptionnelle. De plus, nous n'avons pas connaissance d'autre bijoux exécuté par ce joaillier parvenu jusqu'à nous. Bibliographie: - Archives Nationales, volume T299/5, «Journal B. commencé en juillet 1767. - Adrien Marcel, «Aubert d'Avignon, joaillier du roi & garde des diamants de la Couronne (1736-1785)», in Mémoires de l'Académie de Vaucluse, série 2, volume XIX, 1919, p. 89-109. - Diana Scarisbrick, Bijoux à portrait, camées, médailles et miniatures des Médicis aux Romanov, London 2011, p. 161. - Vincent Bastien, «L'orfèvre-joaillier Ange-Joseph Aubert (1736-1785), fournisseur de la reine Marie-Antoinette», in Versalia n°16, 2013, p. 31-46.Les bijoux en acier trouvent leur origine dès le XVIIIe siècle à Woodstock, au nord
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue