MERCURE PORTANT L'ENFANT BACCHUS OU "HERMÈS... - Lot 220 - Pierre Bergé & Associés

Lot 220
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Estimation :
200000 - 250000 EUR
MERCURE PORTANT L'ENFANT BACCHUS OU "HERMÈS... - Lot 220 - Pierre Bergé & Associés
MERCURE PORTANT L'ENFANT BACCHUS OU "HERMÈS DIONYSOPHORE". Exceptionnelle statuette représentant Mercure juvénile, debout, gracieusement déhanché, en appui sur la jambe gauche, la droite détendue, le pied au talon soulevé effleurant le sol de l'hallux (départ des ailettes au niveau de la cheville). Il est nu, l'épaule gauche relevée couverte d'une chlamyde s'enroulant le long du bras. Il tourne la tête vers le jeune Bacchus nu assis sur son avant-bras gauche. Sa coiffure est formée de courtes mèches bouclées incisées. Il lève le bras droit, la main orientée vers l'enfant. La musculature volontairement exacerbée par l'artiste, renforce la puissance de la divinité. Bronze doré. Petites lacunes visibles et cassure à la cheville droite. Infimes petites reprises de la dorure notamment sur le front. Art Gallo-romain, Ier-IIe siècles. H_16,5 cm Ancienne collection Charles Lormier (1825-1900), Rouen. Madame Mangin, La Reine Margot, Paris. Ancienne collection Michel de Bry (1890-1970), Paris, acquis en 1967 de madame Mangin.Fils de Jupiter et de la nymphe Maïa, Mercure, assimilé à l'Hermès grec, est le dieu du commerce, des voyageurs, des marchands et des médecins; il est également le messager des dieux et accompagne les âmes aux enfers. Il a pour principaux attributs le caducée et la bourse, symbole des gains que procure le commerce. À Rome, un temple a été construit en 495 av. J.-C. au sein du Circus Maximus, lieu adapté pour un dieu du commerce du fait de la présence d'un centre d'échange et d'un hippodrome. De nombreuses célébrations avaient lieu le 15 mai où se déroulaient les Mercuralia, fêtes durant lesquelles les marchands s'arrosaient ainsi que leurs marchandises d'eau puisée du puits sacré près de la Porte Capena. Son culte se répandit dans tout l'Empire et plus particulièrement en Gaule. Ainsi, dans le Bellum Gallicum (livre VI), César écrit: "Le dieu qu'ils (les Gaulois) honorent le plus est Mercure. Il a un grand
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