Max ERNST (1891-1976)

Les Oiseaux, circa 1934 Huile sur toile. Signée en bas à droite. H_65 cm L_80 cm Provenance: - collection Franco Marinotti - collection Daniel Filipacchi - collection David Renard- collection privée Un certificat d'authenticité délivré par M. Werner Spies, Paris, le 8 avril 1992 sera remis à l'acquéreur. Cette oeuvre fait l'objet d'une attestation d'inclusion dans le supplément du Catalogue Raisonné de Monsieur Werner Spies, Paris, du 21 décembre 2009. Bibliographie: - J. Baron, Anthologie plastique du Surréalisme, Paris, éditions Filipacchi, 1980, p.108 et repr. - O. Patani, L'image rêvée - Le surréalisme, Turin, Editions Gam, 2003, repr. p. 49, comm. p. 48. "Magicien des palpitations subtiles, Max Ernst a libéré un essaim de colombes dont nos doigts voudraient mais ne peuvent éprouver la chaleur, les craintes, les volontés, car des os revêtus de chair ne sont point dignes de se faire perchoirs pour les oiseaux de l'Esprit. Plus haut que le ciel, plus loin que le soleil est une île couleur de mystère, et c'est pourquoi le peintre devenu prophète, a raison lorsqu'il nous dit qu'"au dessus des nuages marche la mi-nuit. Au-dessus de la mi-nuit plane l'oiseau invisible du jour un peu plus haut que l'oiseau, l'éther pousse les murs et les toits flottent." René Carvel, in: Cahier d'art, 1937. "Si les animaux sont présents chez Ernst, sans être généralement clairement représentés comme une espèce particulière, mais plutôt comme des hybrides, les oiseaux sont un objet récurrent fondamental chez Ernst; on sait que Ernst éprouvait une véritable fascination pour ces animaux, et qu'il s'identifiait même à un oiseau; cette fascination était renforcée par son amour de la culture amérindienne, dans laquelle l'oiseau est souvent un totem, un animal merveilleux, bienfaisant et protecteur: Ernst avait donc une vision assez proche de celle-ci des oiseaux, et des aigles