APOLLINAIRE (Guillaume), Fernand FLEURET & Louis PERCEAU.

Lot 34
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2000 - 3000 EUR
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Résultat : 13 500EUR
APOLLINAIRE (Guillaume), Fernand FLEURET & Louis PERCEAU.
L'Enfer de la Bibliothèque nationale. Icono-bio-bibliographie descriptive, critique et raisonnée, complète à ce jour de tous les ouvrages composant cette célèbre collection avec un index alphabétique des titres et noms d'auteurs. Paris, Mercure de France, 1913. In-8, demi-vélin blanc à la Bradel, non rogné, tête rouge, couvertures et dos conservés (reliure de l'époque). Edition originale du premier catalogue imprimé de l'Enfer de la Bibliothèque nationale de France. Créé dans les années 1830, l'Enfer - du nom de la cote dans le catalogue de la bibliothèque - regroupe les ouvrages « contraires aux bonnes moeurs », clandestins, poursuivis ou condamnés. Objet de tous les fantasmes, l'Enfer ne se dévoilera jamais vraiment : si le poète Guillaume Apollinaire - aidé de Fleuret et Perceau - livre un coin du voile à la veille de la Première Guerre mondiale, il aura fallu attendre le mois de décembre 2007 pour que la Bibliothèque expose enfin les fleurons de son Enfer de papier grâce à Marie-Françoise Quignard et Raymond-Josué Seckel. (Eros au secret, 176 : l'exemplaire du catalogue de l'Enfer de 1913 n'est entré dans les collections de la BnF que trente ans plus tard, en 1943, avec le legs Seymour de Ricci !). Précieux envoi autographe signé : A Jean Vinchon, son ami, Guillaume Apollinaire On trouve également reliée en tête deux lettres autographes adressées au même Vinchon par Fernand Fleuret et Guillaume Apollinaire. Fleuret évoque les figures de Forberg, Chorier et Restif de la Bretonne, « le plus étonnant détraqué ». Puis il ajoute : « L'influence de la littérature érotique sur la Révolution est incontestable. » Il croit notamment l'influence de Sade sur Robespierre « énorme. (...) Je le répète, la Révolution fut une prodigieuse ruée de sadisme. D'ailleurs, l'érotisme est à la base de tous les grands mouvements politiques. » Puis il prend la défense de la production érotique des écrivains consacrés, dans laquelle Vinchon voyait un danger pour la société : « Je me refuse
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