BONAPARTE Napoléon (1759-1821)

Lot 28
Aller au lot
Estimation :
15000 - 18000 EUR
Résultats sans frais
Résultat : 41 000EUR
BONAPARTE Napoléon (1759-1821)
Général et empereur des Français. Manuscrit autographe, 6 pages in-folio, texte sur deux colonnes. (Ajaccio, 1789/1790). Précieux manuscrit entièrement de la main du jeune off icier, très long fragment avec texte en partie inédit de sa « Deuxième lettre sur la Corse ». Au milieu de ses études et dans l'exaltation où le jetait la lecture de Rousseau et de Raynal, le lieutenant Bonaparte restait Corse, Corse de coeur et d'âme. A cette époque, le futur souverain de la France, l'homme qui la saluera du nom de grande nation et qui prendra pour principe et devise la France avant tout, ne se sent pas Français ; il méprise ces Français qu'il devait estimer par-dessus tous les peuples et proclamer le premier peuple de la terre ; il refuse ce titre de Français qu'il déclarera plus tard le plus beau titre du monde... Le premier fragment littéraire qu'on ait trouvé dans les papiers du jeune Buonaparte - souligne Frédéric Masson dans son ouvrage - exprime avec une force singulière cet attachement de l'officier pour la Corse, la tristesse où le plonge le souvenir des désastres de son pays, la haine qu'il ressent contre les oppresseurs, Génois ou Français. Ce fragment est daté du 26 avril 1786. Ce jour-là, Napoléon, assis à sa table, dans sa chambre de Valence, se prend à penser à la vaillante et inutile résistance que ses citoyens opposèrent jadis aux Génois, et dans sa douleur et sa colère, il leur souhaite d'expier leurs crimes : « Les Corses ont pu, en suivant toutes les lois de la justice, secouer le joug génois et peuvent en faire autant de celui des Français. Amen ». Napoléon résolut de révéler et de crier la véritable situation de sa patrie. Le projet date de 1787. L'ouvrage était conçu sous forme de Lettres. La première contenait, avec une espèce de prologue que Bonaparte destinait à Brienne, un abrégé de l'histoire ancienne de son île. La deuxième se terminait à la mort de Sampiero. La troisième n'était qu'ébauchée. Pourtant Bonaparte comptait, en travaillant sans relâc
Mes ordres d'achat
Informations sur la vente
Conditions de vente
Retourner au catalogue