HUME (David).

Essais sur le Commerce ; Le Luxe ; L'Argent ; L'intérêt de l'argent ; Les Impôts ; Le Crédit public, et la Balance du Commerce. Traduction nouvelle avec des réflexions du traducteur. Et Lettre d'un négociant de Londres à un de ses amis ; Contenant des réflexions sur les Impôts auxquels sont assujetties les denrées de première nécessité...Traduite sur la seconde édition imprimée à Londres en 1765. Amsterdam (Paris, Saillant, Lyon, Delaroche ?), 1766. In-12 de 288 pp., reliure de l'époque en basane brune, dos orné, tranches rouges. Edition originale de la première traduction française des essais économiques de Hume. Ces sept essais, extraits des seize Political Discourses (Londres, 1752), forment la majeure partie de la remarquable contribution de Hume à l'économie politique. « Les Essais de Hume ont répandu de vives lumières sur les questions les plus controversées, sur le crédit public, la population, l'intérêt de l'argent, le luxe, etc. » (Daire. Collection des principaux économistes). D'emblée considéré comme une autorité par les économistes français, le penseur écossais stimula, par la clarté de ses exposés, l'école naissante des physiocrates. « The two essays, Of Money and Of the balance of trade, form nothing less than the foundation of classical monetary economics? (O'Brien. The classical economists). La présente traduction française, rédigée semble-t-il dès 1752 et enrichie de réflexions par son auteur, a été attribuée sur le témoignage de Diderot - qui a pu lui-même y mettre la main - à la mystérieuse Mlle de la Chaux. L'auteur de la Lettre d'un négociant de Londres qui figure ici à la suite des Essais n'a pas été identifié. Très rare tirage à la date de 1766. La très grande majorité des exemplaires répertoriés sont à la date de 1767 et à l'adresse de Paris, Saillant ; Lyon Delaroche. Ces exemplaires (datés 1767) contiennent à la fin deux feuillets contenant approbation, privilège et errata, qui ne figurent pas ici. Très bon exemplaire. Ex-libris armorié an