BEAUHARNAIS, HORTENSE DE

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BEAUHARNAIS, HORTENSE DE
Lettre autographe signée, 2 pages in-8 ; Arenenberg, 18 juin 1836. Montée en fenêtre sur onglets. QUATRE MOIS AVANT L'AFFAIRE DE STRASBOURG. « ... N'EST-CE PAS HEUREUX... DE TROUVER, MÊME DANS L'EXIL, QUE LA VIE PASSE TROP VITE ?... ». Intéressante missive à l'historien Jean Alexandre BUCHON (1791-1846) qui lui a offert le dernier ouvrage de la comtesse MERLIN (1788-1852), Mémoires et Souvenirs. Hortense souhaiterait rencontrer cette dame, car toutes les femmes se retrouvent « ... dans les idées, dans les impressions, dans les nuances de délicatesse qui font le charme de son livre... » ; elle émet cependant une petite critique à propos d'une « ... épithète placée au nom de Napoléon... ». Il est ensuite question d'un voyage dans le beau pays d'Interlaken où « ... un camp de Thun, qui durera longtemps, sera un terrible aimant puisqu'un certain capitaine d'artillerie y va [son fils, le futur Napoléon III]. Il est toujours doux de faire des projets... ». Plus loin, la reine annonce la visite prochaine des Tascher, le départ de la « ... duchesse avec ses filles... », et se plaint du peu de temps qu'il lui reste à consacrer à son « ... grand ouvrage [ses Mémoires], et je veux pourtant l'achever ; n'est-ce pas heureux, et avoir le caractère bien fait que de trouver, même dans l'exil, que la vie passe trop vite ? C'est cependant ce qui m'arrive... ». Quatre mois plus tard, Louis-Napoléon allait être arrêté après l'affaire de Strasbourg puis exilé en Amérique ; quant à Hortense, la maladie allait l'emporter l'année suivante. Ses mémoires resteront inachevés.
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