LAMENNAIS, FÉLICITÉ DE.

Lot 52
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Estimation :
500 - 600 EUR
LAMENNAIS, FÉLICITÉ DE.
Lettre autographe, 3 pages in-8 ; [Dinan], 26 août 1830. Adresse autographe et marques postales sur la IVe page. UN MOIS APRÈS LES JOURNÉES INSURRECTIONNELLES, DITES LES « TROIS GLORIEUSES », QUI VONT PERMETTRE À LOUIS-PHILIPPE D'ORLÉANS D'ACCÉDER AU TRÔNE. Au même destinataire. « ... mon cher ami, ceci doit tôt ou tard finir par la république, j'entends république de droit... et comme d' ici à longtemps peut-être, nul autre gouvernement ne sera possible en France, j'aimerois mieux... qu'on mît plus d'unité dans les institutions qu'on nous fabrique ; car tout ce qui s'y trouvera d'opposé à l'esprit républicain, ne pourra ni durer, ni être changé sans de nouvelles secousses... ». L'union sera, certes, fort difficile, mais elle sera commandée par des intérêts si graves et pressants que Lamennais ne désespère pas d'un certain concours pour le maintien de l'ordre et la défense des droits communs. Après de longues et pertinentes considérations, il poursuit : « ... je pense qu'on ne doit pas entièrement désespérer des royalistes. Mais que dis-je des royalistes ? La première chose est d'oublier ce nom. J'y substituerais celui d' égoïste... Il s'agit pour chacun de sauver sa religion, sa vie, ses propriétés. Or nulle sûreté que dans la force [et]... dans l'union. Si chacun rentre chez soi et ferme sa porte, il ne faudra que deux coquins et un levier pour la briser... », etc.
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