MURAT JOACHIM (1771-1815)

Maréchal d'Empire, roi de Naples et beau-frère de Napoléon Ier. Lettre signée « J. Murat », 1 ½ pages in-folio ; Milan, 26 Vendémiaire an 10 (20 octobre 1801). En-tête imprimé en tant que « Général en Chef, Commandant l'Armée d'Observation du Midi et les Troupes stationnées dans la Cisalpine ». Vignette. Brunissures. Pièce jointe du même. Montées en fenêtre sur onglets. LA PAIX D'AMIENS. Murat informe le ministre Berthier qu'aussitôt « ... instruit... de la conclusion de la Paix avec l'Angleterre [qui sera signée à Amiens le 27 mars 1802], j'envoyai ordre... au Commandant anglais de Porto-Ferrajo. Cet armistice a été conclu... », etc. Intéressants détails sur les événements s'étant déroulés dans cette île qui allait devenir si célèbre treize années plus tard : « ... nos troupes gardent toutes leurs positions... Les anglais ont manifesté la satisfaction la plus vive... L'ennemi avait fait une sortie au nombre de quatre ou cinq cents hommes, et avait été repoussé, laissant deux officiers et cinq soldats tués avec plusieurs blessés... Les toscans de porto ferrajo annoncent qu' ils défendront toujours la place au nom de ferdinand trois. Mais... si les anglais le veulent, elle sera bientôt en notre pouvoir. J'espère même qu' il sera stipulé que les anglais devront nous la remettre... ». On joint une autre lettre signée de MURAT comme « Maréchal, Gouverneur de Paris » (en-tête imprimé, 1 page in-folio, 25 juillet 1804, vignette ; adresse sur la IVe page) au sénateur Perregaux, lui demandant son suffrage en faveur des deux candidats Agar et Bastit, qui furent effectivement élus au Corps Législatif, lettre accompagnée de deux fiches relatives à ces deux candidats.