BARBEY d'AUREVILLY (Jules)

Lot 103
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BARBEY d'AUREVILLY (Jules)
Poussières. Paris, Alphonse Lemerre, 1897. In-8 de (2) ff., 92 pp., (2) ff. le dernier blanc: maroquin lavallière; premier plat évidé et contenant un décor en relief en trois tons avec incrustation de six perles et d'une petite pièce de verre dans un cadre doré, dos à nerfs et second plat recouverts d'un semé de cercles dorés, coupes filetées or, dentelle intérieure à froid, tranches dorées (Saint-André). Édition en partie originale. Un des 500 exemplaires sur papier de Hollande (nº 182); il a été tiré en outre 10 exemplaires sur Japon. 5 ravissantes compositions originales aquarellées et signées de Horace de Callias dans le texte. Peintre et dessinateur élève de Cabanel, Horace de Callias (1847-1921) était le jeune frère de l'écrivain et journaliste Hector de Callias dont la femme, Nina, fut la maîtresse de Charles Cros et l'égérie du Paris des lettres et des arts dans les années 1860. Édouard Manet a laissé d'elle un portrait fameux: La Dame à l' éventail. Exemplaire unique relié par et pour un artiste du nom de Saint-André. Ce dernier a montré en tête un billet autographe signé à l'encre rouge de l'auteur et noté, à la fin, en lettres dorées, ce qu'il intitule la Légende de la reliure: “Poussières!!... L'auteur a réuni sous ce titre des souvenirs... tout un Passé... des impressions fugaces ou lointaines... profondes ou d'hier!... Mais, pour lui... “Poussières”, puisque tout passe ou disparaît.- L'Artiste a évoqué dans sa reliure toutes ces “Poussières” que sont: les bijoux... les pierres précieuses, les rubans frivoles, les lauriers... éphémères de la gloire... et toutes ces fleurettes qui parfument un moment de notre vie... Tout cela est: Poussière d'or, de Vanité... ou d'Amour.” Très curieuse relique littéraire d'un lecteur fervent de Barbey d'Aurevilly
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