MICHAUX, Henry

Lot 756
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MICHAUX, Henry
Mes propriétés. Paris, J.O. Fourcade, [1929]. In-8 (190 x 140 mm) de 133-(3) pp.: broché, couverture imprimée; conservé dans une boîte-reliure demi-maroquin bleu avec bandes, dos lisse, titre or. Édition originale. Tirage à 270 exemplaires, celui-ci un des 20 de tête sur Japon (n° XIX). Envoi autographe de l'auteur au-dessus du faux-titre:.......... "... On ne vous demandait qu'un petit miracle, "vous la-haut, tas de fainéants, dieux, archanges "élus, fées, philosophes et les copains de génie "que j'ai tant aimés. Un tout petit miracle "qu'on vous demandait pour Banjo et pour moi. A Gabrielle F riedrich affectueusement Henri Cette citation d'Ecuador (1929) accolée au nom de Gabrielle Friedrich (plus tard Gabrielle Neumann) lève un coin de voile sur un des amours les mieux gardés de la littérature française du XXe siècle. La passion jamais avouée - sinon ici, et à demi-mots - qu'Henry Michaux nourrit pour Gabrielle Friedrich, employée des Éditions Kra et administratrice de cette maison après le départ Léon-Pierre Quint, semble être la base des amours littéraires du poète d'Écuador et de la mystérieuse Banjo (ou Banjeby, ou encore Banjoby). Cette même Banjeby, bien réelle, à qui Michaux dédicaça un exemplaire de Qui je fus. Si les archivistes de la modernité n'ont toujours pas homologué cet amour fou, Gabrielle Friedrich reste tout de même "la suspecte n° 1" (Jean-Pierre Martin). Provenance: Daniel Filipacchi (cat. du 2 décembre 1995, n° 514). - Raymond Bellour (crédit pour le prêt de l'ouvrage dans la biographie d'Henry Michaux par Jean-Pierre Martin). J.-P. Martin, Henry Michaux, Paris, 2004, p. 166-167
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