Leonard Tsuguharu FOUJITA (1886-1968)

Les modèles, Jacqueline Goddard et un athlète, 1929 Mine de plomb et estompe sur papier. Signé et daté “Foujita 1929” en bas à droite. H_72 cm L_74,5 cm Provenance: collection privée. Un certificat d'authenticité de Madame Sylvie Buisson daté du 5 mai 2017 sera remis à l'acquéreur Cette oeuvre sera inlcuse dans le volume IV du Catalogue Général de l'oeuvre actuellement en préparation par Sylvie Buisson LÉONARD TSUGUHARU FOUJITA (1886-1968) Les modèles, Jacqueline et un athlète, 1929 Pencil and fade on paper. Signed and dated 'Foujita 1929' lower right. H_72 cm L_74,5 cm Provenance: private collection. A certificate of authenticity by Mrs. Sylvie Buisson dated 5 May 2017 will be given to the buyer The work will be reproduced in the volume IV of the General Catalogue in preparation by Mrs Sylvie Buisson LÉONARD TSUGUHARU FOUJITA Né en 1886 à Tokyo, étudiant à L'École des beaux-arts de la capitale nipponne, Tsuguharu Foujita arrive à Paris en 1913. Dans le Paris cosmopolite de l'entre-deux guerres, il rencontre Picasso, Modigliani, Soutine... Il souffle alors sur la capitale française un vent de liberté porté par ces artistes débarqués des quatre coins du monde et qui se retrouvent autour du quartier Montparnasse. En 1920, il expose au Salon d'automne. Le public peut y découvrir ce que seront les principaux thèmes de son oeuvre: nus féminins, portraits, chats, paysages et rues de Paris, scènes d'intérieur... Foujita a déjà commencé à «allier la rigueur du trait japonais à la liberté de Matisse» et surtout à mettre au point son fameux «traitement» de la toile, ses mystérieux fonds blancs qui étonneront Picasso. Entre une grande sophistication du corps, qui évoque la sculpture classique et un trait stylisé tout à fait japonisant, Foujita nous offre une combinaison parfaite entre les deux civilisations. En 1925, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur