CAILLÉ René (1799-1838)

Lot 37
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CAILLÉ René (1799-1838)
Voyageur français, il apprit l'arabe, prit le nom d'Abdallah, se fit passer pour un esclave égyptien et résolut d'aller à Tombouctou d'où nul voyageur n'était encore revenu. Il y parvint en 1828. Lettre autographe signée, 1 ½ pages in-4 ; Beurlay (Charentes-Inf.), 23 janvier 1833. Adresse autographe et marques postales sur la IVe page. A l'ingénieur géographe Edme-François Jomard (1777-1862), un des fondateurs de la Société de géographie, qui s'était pris d'affection pour le jeune voyageur. « ... Je ne vous ai pas écrit plus tôt... parce qu'une indisposition comme celles qui m'affligent chaque année depuis mon arrivée (d'Afrique) en France ne m'a pas permis de m'occuper de mes amis les plus dévoués. Croyez... que le souvenir des services que vous m'avez rendus avec tant de grâce, ne s'effacera jamais de ma mémoire... », etc. Revenu en France, après ses exploits, sur une goélette mise à sa disposition par le commandant de la station française qui bloquait Cadix (1828), Caillé avait reçu la croix de la Légion d'Honneur et une pension du gouvernement et 10.000 francs promis par la Société « à celui qui visiterait le premier Tombouctou ». Il se retira dès lors en Charente Inférieure où il devint maire de sa commune, Beurlay, et où il mourut des suites de la maladie qu'il avait contractée en Afrique. En 1830, Jomard avait classé et publié les notes et observations recueillies par Caillé, sous le titre de Journal d'un voyage à Tombouctou et à Djenné dans l'Afrique Centrale. Autographe rarissime, ayant fait partie de la collection (cachet) du géographe Alfred Grandidier (1836-1921), spécialiste reconnu du continent africain.
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