HUGO Victor (1802-1885)

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HUGO Victor (1802-1885)
Ecrivain français. Lettre autographe signée, 2 pages in-8 ; Hauteville House, 9 février (vraisemblablement 1867 ou 1869). « ... je ne gagne aucun procès... je ne guéris aucun mourant... ». Jolie lettre de deux pages pleines, adressée à un « honorable et excellent confrère » bruxellois à qui il envoie un « communiqué » de l'infortuné gouvernement crétois. « ... J'ai promis de vous le transmettre, mais je me borne à faire la commission, sans insistance. Je suis l'avocat des causes perdues et le médecin des malades désespérés, ce qui fait que je ne gagne aucun procès et que je ne guéris aucun mourant... je ne veux pas entraîner mes amis dans mes aventures, et surtout un ami tel que vous, qui a la responsabilité d'un public considérable, savoir que moi, je ne suis responsable que de moi. Faites donc du communiqué ce que vous jugerez à propos... Vous n' êtes pas forcé d' être, comme moi, Crétois à mort... ». Il lui demande s'il est vrai qu'il y a une épidémie à Bruxelles et lui offre l'hospitalité à Hauteville House. Le 14 novembre 1866, après que l'insurrection de Candie ait été noyée dans le sang, les insurgés font appel à Victor Hugo. Trois jours après, celui-ci écrit au rédacteur en chef de L'Orient et fait publier le 2 décembre : « Un cri m'arrive d'Athènes... ». Le 16 janvier suivant, il reçoit une « Lettre du peuple crétois » signée de Zimbrakakis, chef des insurgés, et lance un appel le 17 février. Deux ans plus tard, le 6 février 1869, Hugo lance un nouvel appel, à l'Amérique, cette fois.
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