STAËL, Germaine Necker, Baronne de (1766-1817)

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STAËL, Germaine Necker, Baronne de (1766-1817)
Ecrivain, fille du célèbre ministre de Louis XVI. Lettre autographe signée « Necker Staël de Holstein », 2 ½ pages pet. in-4 ; Coppet, Suisse, 26 août 1804. Précieuse missive (minute) relative au remboursement du prêt fait par son père à Louis XVI. Quelques mois après la mort (9 avril 1804) de son père Jacques Necker auquel elle vouait une véritable vénération, Germaine de Staël s'adresse à un proche du tout nouvel empereur des Français, peut-être Joseph Bonaparte. « ... J'accepte votre parole... de ne point vous mêler de mon affaire d'une manière qui puisse lui nuire... ». Elle rappelle à son correspondant la promesse qu'il lui avait faite de l'aider à parvenir à une solution favorable dans la célèbre affaire de « ... la créance du monde la plus sacrée... », celle du prêt de deux millions que Necker avait fait à Louis XVI vers la fin de son règne. « ... Dans les manuscrits de mon père et les nottes sur sa vie qui vont être publiées vous trouverez encor sur l' histoire de cette créance, des faits qui vous frapperont... Il y a sans doute de la franchise, dans la manière dont vous vous exprimez avec moi, mais j'aurai pourtant l' honneur de vous observer que dans la situation où je suis [Bonaparte lui avait interdit Paris et même le reste de la France depuis 1803] ne pouvant traiter moi-même une cause d'où dépend la fortune de mes enfants, n'ayant pour moi que la force morale de la mémoire de mon père et contre moi beaucoup de forces réelles... J'espère que votre excellence ne s'occupera de mes intérêts que dans ce sens et j'appelle de nouveau toute son attention sur une question plus historique que financière... ». Cette missive, probablement réécrite, vu les nombreuses corrections et modifications qu'elle contient, semble avoir eu pour destinataire Joseph Bonaparte lui-même, le seul qui encore, pensait-elle, pouvait la soutenir face à l'Empereur. En effet, dès 1803, Madame de Staël avait chargé Joseph - épaulé par le deuxième Consul Lebrun - de plaider sa cause auprè
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