BLASCO IBAÑEZ Vicente (1867-1928)

Ecrivain espagnol, auteur de romans d'action et de moeurs : Arènes sanglantes, Les Quatre Cavaliers de l'Apocalypse, etc. Lettre autographe signée « Vicente Blasco Ibañez », 8 pages in-8 ; Nice, 5 août 1919. Longue et intéressante lettre À l'écrivain, scénariste et dramaturge Henri Duvernois (1875-1937). Duvernois a manifesté son contentement de ce que son ouvrage « Montmartre » ait bénéficié d'une excellente présentation et Ibañez espère faire encore mieux pour les suivants. Le romancier habite Nice où il termine un livre sur Monte-Carlo, ouvrage « ... très ennemi de la femme... ». Pour les Etats-Unis, il écrit des contes et se félicite d'être payé « ... de une façon scandaleuse... ». Il va s'embarquer pour New York et prépare les conférences qu'il y donnera. « ... Après que vous êtes parti, on à passée beaucoup de chosses. Les quatre cavaliers de l'Apocalypse son arrivées en Amérique à plus de 300 000 exemplaires et continuent à galoper... », note-t-il en chiffrant à 200 000 francs l'argent touché. L'écrivain raconte ensuite qu'il a reçu la visite d'un jeune Américain « ... avec kodak à la main, trois stilographes dans le gilet (un de chaque coleur) et plusieurs lettres de présentation... ». Il s'appelle James B. Pond, premier « manager » de conférences des Etats-Unis et troisième génération d'une dynastie que le romancier appelle « ... les ?Buffalo Bill' de la litératture. Son grand père fut le manager de Dickens ; son père a continué la tradition, et ce Pond jeune à porté aux Etats-Unis, le romancier Wells et un tas de écrivains anglais... ». Il a engagé Blasco Ibañez pour une série de conférences dans toutes les grandes villes américaines, trois conférences qui seront répétées de villes en villes dont l'une à la Columbia University. C'est une aventure, estimet- il tout content ! Il sera escorté d'un conférencier américain qui l'annoncera. Il parlera évidemment en espagnol, langue que comprend une grande partie du public. « ... La tournée - ajoute Blasco Ibañez