ROUGET DE LISLE Claude (1760-1836)

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ROUGET DE LISLE Claude (1760-1836)
Officier français, il était capitaine du génie à Strasbourg lorsqu'il composa en 1792 le Chant de guerre pour l'armée du Rhin qui devint La Marseillaise. Lettre autographe signée « Rouget de Lisle », 1 page in-4 ; Choisy-le- Roi, 31 octobre 1830. « ... je me flatte que vous accorderez un peu d'indulgence à mon volumineux recueil... » Il tient à témoigner au marquis de Châteaugiron combien il est sensible aux procédés aimables dont il l'a comblé et lui envoie en « faible hommage » le volume de ses quarante-huit chants français : « ... Un violon, des pupitres que j'ai vus dans votre appartement, m'ont dit que vous n' étiez rien moins qu' étranger à cet art enchanteur qui parfois donne de l' inspiration à ses moindres disciples, et je crains que vous ne soyez un juge sévère. Mais je me flatte que vous accorderez un peu d' indulgence à mon volumineux recueil : je la réclame pour le tout en faveur d'un de ses éléments... » (cet élément, c'est bien sûr La Marseillaise !). Le marquis Hippolyte de Châteaugiron (1774-1848) avait fondé en 1820 la Société des Bibliophiles François dont il fut le Président. Ami de Mérimée, amateur distingué et auteur de plusieurs ouvrages fort estimés, sa bibliothèque, l'une des plus belles et plus riches de la capitale, fut dispersée en 1827. Chateaugiron sera Consul de France à Nice de 1841 à 1848.
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