SEVERINI Gino (1883-1966)

Peintre et mosaïste italien. Installé à Paris dès 1906, il y fit la connaissance de Modigliani, puis de Gleizes et Juan Gris. Signataire, avec Boccioni, du premier Manifeste futuriste, il essaya de concilier cubisme, futurisme et divisionnisme impressionniste. Cinq lettres autographes signées, 7 pages in-4 ; Collalbo, Paris, Meudon, Venise, 1942/1950. Trous de classement. Petit manque de 3 x 3 cm env. dans le coin supérieur gauche de la lettre de 1947. Importante correspondance artistique adressée à un galeriste italien. 4 mars 1942. Il confirme la date de l'inauguration de son exposition personnelle où il désire accrocher ses oeuvres lui-même. Il dresse la liste des amateurs d'art à inviter, dont son ami le peintre et critique Mario Broglio. 13 juillet 1946. De retour à Paris après la guerre, Severini s'intéresse à un tableau de Modigliani que personne ne veut authentifier d'après une simple photo. Quant à lui, il va préparer des gouaches et est ravi de constater que Paris ne l'a pas oublié : « ... trovo da per tutto la migliore accoglienza... ». 1947. A propos d'une exposition à l'étranger où les prix de ses tableaux devront être alignés sur ceux de « ... Carrà, Tosi, Morandi, de Pisis, ecc. ... Sai bene anche te che la notorietà di quei pittori, di cui non intendo discutere [è]... di gran lunga inferiore alla mia... », etc. Juin 1949. A propos de tableaux en dépôt à la Biennale de Venise, dont il a demandé la restitution : La Guerra, Treni in corsa, Expansion centripède, Sculture in gesso, Gatto e pesci, etc. Il souhaite que ces toiles soient toutes renvoyées à son correspondant. 17 septembre 1950. Severini est à Venise. Il demande qu'on photographie deux de ses toiles (« Expansion centrifuge » et « Expansion centripède ». Devant regagner Paris, il promet de s'arrêter en chemin chez son ami.