BROSSES, Charles de.

Lot 886
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BROSSES, Charles de.
Lettres familieres sur l'Italie. Sans lieu ni date [Dijon?, vers 1755]. Manuscrit sur papier in-4 [277 x 194 mm], relié en 2 volumes de (1) f. de titre, 652 pp., (1) f. blanc, (1) f. de table, 1 grand tableau replié hors texte pour la Galerie du grand duc; (1) f. blanc, (1) f. de titre, 703 pp., (1) f. de table, (1) f. blanc: demi-vélin à coin recouvert de papier gris, pièces de titre et de tomaison de veau lavallière, tranches jaunes mouchetées (reliure de l'époque). Une des quelques copies manuscrites complètes connues, celle-ci exécutée pour un des compagnons du voyage en Italie du président de Brosses, Germain-Anne Loppin de Montmort. "Un chef-d'oeuvre d'humour et de drôlerie. L'Italie de notre Président est un monde à l'envers où les amants sont plus jaloux que les époux, où des jeunes filles soutiennent un débat en latin et où l'on donne des intermezzi bouffons au milieu des tragédies" (Beaumarchais, Dictionnaire des littératures de langue française). Admirable fiction épistolaire, ces Lettres familières furent écrites pour la plupart après coup, de retour en France: un bijou littéraire dont le président de Brosses a toujours refusé la publication. L'édition originale posthume (1799) est une édition tronquée donnée d'après un manuscrit saisi sous la Révolution. La première édition sérieuse a été donnée en 1836 par Romain Colomb, cousin de Stendhal. Ce dernier composa à la demande de l'éditeur une préface qui fut finalement retoquée. Durant son voyage, le président de Brosses adressa des lettres à divers correspondants - notamment à Buffon et au président Bouhier - mais ce qui devait devenir un livre ne comprend que neuf des lettres originelles, le reste ayant été composé ou réécrit après son retour à Dijon. "Ce qui place le voyage de M. de Brosses bien au-dessus de tout ce qu'on pourra jamais faire en Italie, c'est que l'auteur, en écrivant des lettres charmantes, n'avait nulle idée qu'elles fussent jamais imprimées" (Stendhal, Promenades d
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