THÉOPHILE-ALEXANDRE STEINLEN

Chambre des députés Dessin au fusain, porte le cachet du monogramme en bas à droite. H_16,5 cm L_12 cm Théophile-Alexandre Steinlen (1859-1923) Né en Suisse, à Lausanne, Théophile-Alexandre Steinlen arrive en France à 20 ans, d'abord chez son oncle à Mulhouse, où il rencontre Emilie Mey sa future épouse. Il gagne ensuite Paris et s'installe à Montmartre, rue Caulaincourt. La Butte devient son univers, Steinlen ne la quittera jamais, il y fait la connaissance d'Adolphe Willette qui lui présente Rodolphe Salis, le fondateur du cabaret du Chat Noir. Il dessine pour sa revue et lui réalise une affiche, qui le feront connaître. Il collabore également aux illustrés de la Belle Epoque, le Gil Blas, l'Assiette au beurre, le Chambard socialiste, etc... et illustre de nombreux ouvrages. Artiste humaniste et engagé, il met tout son talent à décrire la vie grouillante de Montmartre: les ouvriers, maçons creusois, pierreuses, blanchisseuses, cheminots... Il aime aussi croquer et peindre ses modèles, sa fille Germaine, dite Colette, et ses nombreux chats partageant son atelier, qu'il modèlera en terre également. Steinlen acquiert une propriété à Jouy-le-Moutier en 1910, au nom de sa fille Colette (à l'occasion du mariage de cette dernière avec le chef d'orchestre Désiré Ingelbrecht). De nouveaux thèmes apparaissent alors dans son oeuvre: son jardin et ses fleurs dont il prend grand soin et des paysages. Il sera le témoin inlassable de la Grande Guerre, notamment à travers des affiches. Steinlen s'éteint à son domicile à Montmartre en 1923. Repères biographiques: 1859 Naissance à Lausanne 1879 Installation à Mulhouse chez son oncle Apprentissage du dessin d'ornement chez un imprimeur de tissus 1881 Départ à Paris. Epouse Emilie Mey rencontrée à Mulhouse. Il fait la connaissance du dessinateur Adolphe Willette qui l'introduit au cabaret du Chat Noir fondé par Rodolphe Salis 1882 «Les pages des Chats» publiées dans la revue du