tableaux, mobilier et objets d'art

Le charme d’une propriété à la campagne se négociera entre quelques dizaines et 2 000/3 000 €. Les estimations sont modestes, les objets d’une belle diversité. Les toiles et les dessins XIXe à sujets de paysage pour beaucoup ouvrent la danse, suivis de bibelots et de meubles. Au menu, des chenets, des mortiers, des boîtes à tabac, des coffrets d’écriture, des paniers tressés, des sellettes et des chaises en bambou, des tabourets et des repose-pieds, des boules en bois, des miroirs, un jeu de croquet, des portemanteaux, des bougeoirs, des ustensiles de cuisine en laiton et des parties de service en céramique émaillée. Pas de règle sans exception toutefois. Ainsi un portrait (esquisse préparatoire grandeur nature de l’aquarelle de 1838 conservée au musée russe de Saint-Pétersbourg) des Grandes duchesses Catherine, Élisabeth et Marie par Vladimir Hau, conservé dans un cadre cerclé de bronze doré et surmonté de l’aigle impériale russe en argent, est attendu à 12 000/15 000 €, tandis qu’une Vue de l’Arno à Florence près de la cascade d’Ognissanti de l’école italienne du XVIIIe est annoncée à 8 000/12 000 €. Enfin, 4 000/7 000 € sont demandés d’une tapisserie des Gobelins début XVIIIe, figurant Vertumne et Pomone et faisant partie de la tenture des Métamorphoses.