Console à encadrement de forme rectangulaire... - Lot 69 - Pierre Bergé & Associés

Lot 69
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Estimation :
30000 - 40000 EUR
Console à encadrement de forme rectangulaire... - Lot 69 - Pierre Bergé & Associés
Console à encadrement de forme rectangulaire en acajou, placage d'acajou, bronze ciselé et doré ouvrant par un tiroir en ceinture. Les montants fuselés, ornés de cannelures foncées de laiton, sont réunis par une entretoise entrelacée, et reposent sur quatre pieds fuselés.Très belle ornementation de bronzes ciselés et dorés : lingotière moulurée, encadrements moulurés, poignées tombantes, grattoirs, demi-jonc, bagues à rang de perles et sabots. Dessus de granit gris clair. Attribué à Gaspard SCHNEIDER reçu maître le 15 mars 1786 à Paris. Paris. Fin de l'époque Louis XVI, vers 1785. H_87,5 cm L_115 cm P_51 cm Provenance : Ancienne collection Hôtel de la Vaupalière. (fig. 4) Cette console à encadrement correspond tout à fait à l'esprit des réalisations de Gaspard SCHNEIDER. La qualité de son bâti, le traitement ornemental en bronze ciselé et doré ainsi que la forme un peu raide de ses pieds fuselés et particulièrement le dessin de son entretoise, sont caractéristiques de la production de cet ébéniste. Ces dernières présentent souvent un dessin similaire à celles d'Adam Weisweiler et Martin Carlin mais elles diffèrent par leurs attaches plates situées à la liaison du montant et du pied (fig. 1). De même, le profil du pied fuselé diffère, par sa raideur, son manque d'évasement à sa partie supérieure et une gorge plus étroite (fig. 2 et fig. 3) SCHNEIDER Gaspard (Caspar), originaire d'Allemagne, travaillait au faubourg Saint-Antoine vers le milieu du règne de Louis XVI. En 1785, on le trouve cité dans les comptes royaux pour le payement d'un secrétaire en bois de placage, dont il avait fait l'ébénisterie et Thomire les bronzes. Bientôt après, le 15 mars 1786, il obtint des lettres de maîtrise et il employa une estampille où son prénom figure en toutes lettres, orthographié à l'allemande : CASPAR SCHNEIDER. Sa marque fut découverte, entre autres, sur un précieux guéridon provenant du mobilier de Marie-Antoinette à Saint-Cloud et qui ornait le Petit Trianon. Cet habile artisan continua de fournir des ouvrages à la Couronne et reçut aussi des commandes pour le service particulier de la Reine. On connaît d'autres œuvres de cet ébéniste, également exécutées avec beaucoup de soin. Expert : Stéphane Pépe
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