François de CHATEAUBRIAND

Lot 67
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François de CHATEAUBRIAND
8 Lettres autographes, [juillet-décembre 1815?], à la duchesse de Duras; 9 pages formats divers, adresses (petite déchir. par bris de cachet à la dernière). Lettres inédites, en partie sur son activité à la Chambre des Pairs. Lundi [juillet?]. «Je ne pourrai pas déjeûner ce matin. Mon jardinier revient tout éploré dire que la Vallée est perdue, si je ne vais la défendre. J'y cours; je vous verrai avant cinq heures, et vous dirai s'il y a sûreté à aller voir avec moi, cette pauvre chaumière». [Octobre-novembre?]. «Je ne puis plus vous rencontrer. La Messe m'a empêché de venir ce matin. J'y ai vu votre fille; cela m'a fait supposer que M. de T[almont] étoit un peu mieux. Demain matin je travaille encore»... [le prince de Talmont, mari de Félicie de Duras, mourra le 7 novembre]. Jeudi 9 heures du matin [2 novembre?]. «J'ai voulu aller hier au soir chez vous. Mde de Ch[ateaubriand] s'est trouvée mal. Il a fallu rester. Sait-on quelque chose du malheureux jeune homme? [...] Je pars ce matin à onze heures pour la Vallée avec le Géant; je voudrois bien que ce fût avec vous». [5 novembre?]. «Il est impossible, de toute impossibilité que je vous voye ce matin ou bien je ne pourrois pas parler demain, je ne serois pas prêt. Cela est sans réplique. Le discours est tout changé dans le commencement. Je ne sais pas comment vous, qui me connoissez, vous ne savez que d'un jour à l'autre ce que j'écris ne se ressemble plus. Je m'entendrai avec M. de Duras pour le genre d'amendement»... [9 ou 11 novembre?]. «Il y a Chambre des pairs aujourd'hui. Je ferai ce que je pourrai, mais je ne vous promets pas d'être prêt pour donner l'article aujourd'hui; d'autant plus qu'il faudroit qu'il fût donné aux journaux au moins à trois heures, et que je n'ai donc avant la chambre des pairs, que quelques heures troublées encore par mille soins. N'importe; je vais travailler». [Décembre?]. «Je suis extrêmement souffrant et fatigué, chère soeur. J'ai passé la dernière nuit à faire le considérant. J'ai
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