François de CHATEAUBRIAND

3 Lettres autographes, 5-27 octobre 1825, à la duchesse de Duras; 1 page grand in-8 (salie), 1 page et demie petit in-4, et 1 page et demie in-8 avec adresse. Lettres inédites. 5 octobre. «Voilà deux bourses et deux billets que je vous prie de remettre à Mde de Fimarcon et Mde Davidoff: Mde de Ch[ateaubriand] étoit mieux quand une platitude [...] lui a rendu tout son mal. Il en résultera un bien si quelque jour nous pouvons enfin renoncer à cette infirmerie. Je suis ici au milieu de mon hopital et de tous les embarras, soucis et chagrins qu'on puisse imaginer»... Mardi 11 octobre. «Voilà trois paquets de billets, un pour vous, et deux pour les quêteuses. [...] Imaginez-vous que la goutte a pris mon beau-frère, et qu'il a crié toute la nuit comme un sourd. Je ne sais plus où me réfugier dans cette maison des malédictions. Mais à force de mal le bien arrivera et cette poursuite de la fortune est si ridiculement obstinée, que j'espère qu'elle touche à sa fin. Au milieu de tout cela je travaille et le Notaire m'assure qu'il me débarrassera de mon terrain»... 27 octobre. «Vous êtes si injuste que je ne sais que vous dire. J'aurois passé un jour ou deux à St Germain si vous y aviez été. J'irai à Fervaques, non la semaine prochaine, mais dans l'autre. [...] Enfin vous revenez samedi. Je vous verrai en arrivant. [...] Je n'ai plus songé à l'article depuis qu'il a paru [le 24 octobre dans le Journal des Débats: «Du discours d'adieu du Président des États-Unis au général La Fayette»]. On me dit qu'il fait grand bruit. Mde de Montcalm m'écrit qu'elle ne sait pas comment ces gens-là ne me mettent pas au pinacle ou aux galères. J'espère que vous changerez vos résolutions pour Édouard»