Natalie de Laborde, comtesse de NOAILLES, puis duchesse de Mouchy (1774-1835) maîtresse de Chateaubr

Lot 209
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Natalie de Laborde, comtesse de NOAILLES, puis duchesse de Mouchy (1774-1835) maîtresse de Chateaubr
7 Lettres autographes (dont une signée «LB. de Mouchy»), vers 1815-1816, à la duchesse de Duras; 21 pages petit in-4 ou in-8, la plupart avec adresse. Belle correspondance de Natalie de Noailles à sa cousine. Elle s'indigne des termes du Traité de Paris: «Quel avenir! Qu'est-ce que c'est que tout cela? Est-il humainement possible que cela aille, qu'on paye, qu'on souffre 5 années l'occupation des places fortes? [...] croire que tout cela s'exécutera cela me semble impossible, ou ce seroit un miracle d'humilité et de patience comme nous avons donné les exemples de miracles d'insolence et d'ambition» ([28 novembre 1815])... Elle remet son retour à Paris, prévu pour décembre [1815], et se félicite de ne pas avoir été «obligée de donner plus d'un baiser de Judas»; elle désapprouve les efforts de sa cousine pour remettre Chateaubriand dans les affaires: «le tems ne lui convient pas. Il faut à notre triste convalescence un régime mesquin, une médiocrité irréprochable, une petite allure terre à terre, qui ne lui conviennent pas du tout»... Elle commente l'affaire de Mme de Lavalette, et se plaint de sa santé, «mais rien ne ressemble à la détresse, à l'isolement, à l'ignorance où je suis. [...] il faut être morte longtems avantde finir!»... Il est trop difficile d'avoir la moindre influence utile sur les choses de ce monde: «D'ailleurs j'avoue que j'ai perdu tout intérêt pour les françois sous les raports politiques depuis les Cent Jours. J'ai vu tant de mollesse d'âme d'un côté tant de scélératesse de l'autre que cela m'a guérie de ma passion» (Méréville 31 octobre)..
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