Charles de Secondat, baron de La Brède et de MONTESQUIEU

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Charles de Secondat, baron de La Brède et de MONTESQUIEU
[AF] Lettre autographe (minute avec corrections), [Graz juillet 1728, au maréchal de BERWICK]; 3 pages in-4. TRÈS BELLE LETTRE LORS DE SON VOYAGE EN AUTRICHE ET EN ITALIE. «Jay Monseigneur lhoneur de vous ecrire de Grats avant de partir pour Venise», où il compte être le 2 août. Il quitte Milord WALDEGRAVE «pour six mois que j'emploiray a voir l'Italie, apres quoy je reviendrai a Viene par Munich et de la je verray le reste de l'Alemagne. Je seray a Rome aussi tost que la saison me permettra d'y entrer [...] Le sejour de Grats est charman on y est a la ville et a la campagne on y vit avec plus de liberté qua Viene, et les dames y sont plus belles. Cest une chose admirable que les chemins que lempereur a fait faire dans ces pais ci ce sont des ouvrages des romains. Lon marche dans les montagnes comme sur la levée de la Loire. Cest bien autre chose dicy a Trieste et de Carlstadt a un autre port de la mer adriatique nomé Boucharits ou lon va en carrosse dans des lieux ou lon ne pouvoit pas aller a cheval». Il annonce le prochain départ du comte de WINDISCHGRAETZ pour Soissons. «Si le roy de France prend des serf [cerfs] lempereur en prend beaucoup aussi». Il pense que le maréchal est arrivé à Fitz- James, et il évoque avec admiration la maréchale de BERWICK: «Je ladmirois beaucoup avant que je partisse de Paris mais je ladmire encore davantage depuis que jay reconu que dans les disputes que jay eues avec elle sur la politique j'avois entierement tort, et javoüe quelle a decouvert par la seule force de son esprit ce que je nay pu acquerir / reconnoitre que par la frequentation des plus consomés politiques». Il laisse Milord WALDEGRAVE «dans le grand monde sa maison est toujours si pleine quil na pas le temps de respirer»
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