Plaque cintrée d'un baiser de Paix en émail... - Lot 67 - Pierre Bergé & Associés

Lot 67
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Estimation :
6000 - 8000 EUR
Plaque cintrée d'un baiser de Paix en émail... - Lot 67 - Pierre Bergé & Associés
Plaque cintrée d'un baiser de Paix en émail peint polychrome avec rehauts d'or représentant la Lamentation avec saint Jean et Marie-Madeleine, contre-émail violacé. Marie se penche sur son Fils allongé sur ses genoux; Jean soutient la tête du Christ tandis que Marie-Madeleine saisit une de ses mains et porte le vase à onguent; scène située sous une arcature trilobée avec fond à perspective, premier plan avec touffes de végétaux. Ancienne étiquette de collection au dos. Limoges, attribuée à l'atelier du Maître du Triptyque d'Orléans, vers 1500 (altération naturelle de l'émail rouge brun, usures aux rehauts d'or) H_12 cm L_8 cm On connaît plusieurs de ces plaques cintrées reprenant une composition identique de cette Lamentation: le musée de l'Ermitage en possède deux (inv. -1418 et -273, fig. a et b) et une autre se trouve au Fitzwilliam Museum de Cambridge (inv. M.7-1938, fig. c). J.J. Marquet de Vasselot dans son ouvrage sur les premiers émaux limousins rapproche cette Pitié de celle figurant sur le volet droit d'un triptyque de l'ancienne collection Basilewski conservé au musée de l'Ermitage (inv. -275). Cette oeuvre fait partie d'un corpus que l'historien d'art attribue à un maître anonyme à qui il a donné pour nom celui d'un autre triptyque appartenant au musée des Beaux-Arts d'Orléans (inv. A 6947). Il caractérise essentiellement la manière de ce maître par la gestuelle expressive des personnages et leurs traits éloignés d'un idéal de beauté. Cette plaque de la Lamentation est vraisemblablement à placer au début de la série des baisers de Paix illustrant ce thème. Elle est proche par ses dimensions et son arcature trilobée, enrichie ici d'une perspective, de celle du Fitzwilliam; sa singularité par rapport à toutes les autres plaques réside par l'absence du turban coiffant Marie-Madeleine caractérisée ici par sa longue chevelure tombant dans le dos. Il s'agit donc d'un rare témoignage des premiers émaux peints limousins, encore empreint d'un cert
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